En célébration de ses 25 ans de règne, le Roi Mohammed VI a gracié 2.476 personnes condamnées par les tribunaux du Maroc, y compris des journalistes et des activistes notables, marquant un progrès significatif pour les droits de l’homme au pays. Cet acte de clémence, coïncidant avec la Fête du Trône, est perçu comme un geste d’espoir et de réconciliation.
Parmi les graciés, on trouve des journalistes éminents tels que Toufiq Bouachrine, Omar Radi, et Souleimane Raissouni, ainsi que des activistes comme Reda Taoujni et Youssef El Hirech. Leur libération symbolise un pas vers une plus grande ouverture et un respect accru des droits de l’homme.
Boubker Largo, ex-président de l’Organisation marocaine des droits de l’homme (OMDH), a salué cette initiative en soulignant son importance pour la liberté de la presse et les droits de l’homme au Maroc. Il a noté que cette grâce royale est une réponse aux appels des défenseurs des droits de l’homme et un signe de progrès vers une société plus libre.
La grâce a également libéré des journalistes tels qu’Imad Stitou, Afaf Bernani, et Hicham Mansouri, et a apporté joie et soulagement à de nombreuses familles marocaines. Selon Largo, cette mesure pourrait ouvrir la voie à de futures réformes, en particulier pour les détenus liés aux mouvements sociaux dans des régions comme Al Hoceïma, Figuig, et Zagora.
Le Maroc, qui préside actuellement le Conseil des droits de l’homme à Genève, renforce ainsi sa position sur la scène internationale. En libérant ces journalistes et activistes, le Roi Mohammed VI envoie un message fort de réconciliation et de progrès, offrant une lueur d’espoir pour un avenir plus juste et plus libre au Maroc.