Les ingénieurs marocains, représentés par l’Union nationale des ingénieurs marocains (UNIM), montent au créneau en annonçant une nouvelle grève nationale prévue pour le mardi 21 mai 2024. Cette action sera accompagnée d’un rassemblement devant le Parlement à 11 heures, marquant ainsi une escalade dans leurs protestations après une manifestation le 25 avril et une grève générale le 9 mai.
L’UNIM exprime sa frustration face à l’absence de dialogue constructif avec les autorités, une situation qui, selon le syndicat, risque de plonger le secteur de l’ingénierie dans une crise sans précédent. Au cœur des revendications, la demande d’un nouveau statut pour les ingénieurs interministériels reste sans réponse, exacerbant les tensions.
Le syndicat critique également les réformes du système de retraite proposées par le gouvernement, les qualifiant de préjudiciables aux droits acquis des travailleurs. Les ingénieurs réclament des ajustements pour assurer une meilleure rentabilité financière des pensions et exigent le respect du principe de contribution partagée entre employés et employeurs, où un tiers serait supporté par le salarié et deux tiers par l’employeur.
En outre, l’UNIM se dresse fermement contre toute restriction du droit de grève, affirmant que cela constituerait une violation des droits fondamentaux des travailleurs. Ce mouvement de protestation souligne une détermination croissante chez les ingénieurs à lutter pour leurs droits et à exiger des changements significatifs qui affectent directement leur profession et leur sécurité financière future.