Dès son dévoilement par la FIFA, en amont du prochain Mondial féminin U17 qui s’ouvre samedi au Maroc, la mascotte Tila a connu un succès viral. Rapidement adoptée par le public—surtout les plus jeunes, piqués par la curiosité—elle s’est imposée comme un symbole attachant de la compétition.
La Fédération internationale a visé juste avec cet animal « du cru ». D’apparence sympathique, le regard malicieux, cette représentation d’un chat sauvage originaire du sud marocain renvoie à la nature du pays et à sa dimension amazighe, avec une palette de couleurs inspirée du riche patrimoine national.
Tila est, dit-on, issu du terme « tila » signifiant montagne, manière de souligner la grandeur de caractère des joueuses, l’élégance de leur jeu, leur agilité technique et une pointe de ruse… comme sur un terrain de football pour déjouer l’adversaire. Les concepteurs de la mascotte ne pouvaient choisir meilleur animal rapide et vif pour incarner un sport en plein essor à travers le monde. Le Maroc y prend part avec des titres marquants ces dernières années et un véritable décollage de la discipline, y compris dans les régions reculées.
Cette édition de la Coupe du monde féminine U17 se tiendra pour la première fois en Afrique et le Maroc l’accueillera cinq années de suite—de quoi ancrer durablement, dans les esprits, l’image d’un grand pays du football féminin. Une stratégie gagnante appelée à s’étendre à d’autres tournois internationaux sur le sol marocain, avec des retombées positives, notamment sur le tourisme.
Par Jalil Nouri