Les dirigeants arabes et musulmans appellent, lors du sommet extraordinaire d’urgence, à une résolution contraignante de l’ONU pour mettre fin à l' »agression » israélienne après avoir échoué à faire adopter la leur.
Les dirigeants de pays arabes et musulmans ont demandé, samedi 11 novembre, au Conseil de sécurité des Nations unies d’adopter « une résolution décisive et contraignante » pour mettre fin à « l’agression » israélienne dans la bande de Gaza.
Les dirigeants ont également condamné samedi les actions « barbares » des forces israéliennes à Gaza, mais se sont abstenus d’énoncer des mesures économiques et politiques punitives à l’encontre d’Israël.
La déclaration finale du sommet conjoint de la Ligue arabe et de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) qui s’est tenu dans la capitale saoudienne Ryad affirme que s’abstenir de « le faire encourage Israël de poursuivre son agression brutale qui tue des innocents (…) et réduit Gaza en ruine ».
Les dirigeants ont également condamné les actions « barbares » des forces israéliennes à Gaza, mais se sont abstenus d’énoncer des mesures économiques et politiques punitives à l’encontre d’Israël. Les résultats du sommet à Ryad ont mis en évidence les divisions régionales quant à la manière de réagir au conflit, sur fond de craintes d’un embrasement dans la région.
Le communiqué final du sommet a rejeté les arguments d’Israël selon lesquels ce pays agit en état de « légitime défense ». Il a également rejeté toute solution politique future du conflit qui maintiendrait la bande de Gaza séparée de la Cisjordanie occupée par Israël.
L’Arabie saoudite « tient les autorités d’occupation israéliennes pour responsables des crimes commis contre le peuple palestinien », a en outre déclaré le prince héritier Mohammed ben Salmane, à l’ouverture du sommet. « Nous sommes certains que le seul moyen de garantir la sécurité, la paix et la stabilité dans la région est de mettre fin à l’occupation, au siège et à la colonisation », a-t-il ajouté.
Le président iranien, Ebrahim Raïssi, en visite pour la première fois en Arabie saoudite depuis le rapprochement des deux pays, a demandé aux pays islamiques de désigner l’armée israélienne comme une « organisation terroriste ».
La Ligue n’a pas réussi à avoir l’unanimité sur cinq clauses importantes qui n’ont pas pu être adoptées, ce qui a entraîné la fusion du sommet de la Ligue arabe et du sommet de l’Organisation de la coopération islamique.
Les clauses qui ont été approuvées par 11 États et rejetées par 4 États :
1- Empêcher l’utilisation des bases militaires américaines et autres dans les pays arabes pour approvisionner Israël en armes et en munitions.
2- Geler les relations diplomatiques, économiques, sécuritaires et militaires des pays arabes avec Israël.
3- Menacer d’utiliser le pétrole et les capacités économiques arabes pour faire pression sur Israël afin qu’il mette fin à l’agression.
4- Empêcher l’aviation civile israélienne de voler dans l’espace aérien arabe.
5- Former un comité ministériel arabe qui se rendra immédiatement à New York, Washington, Bruxelles, Genève, Londres et Paris afin de transmettre la demande du sommet arabe d’arrêter l’agression israélienne contre Gaza.
Pays arabes ayant proposé et approuvé le plan :
Palestine, Syrie, Algérie, Tunisie, Irak , Liban, Koweït , Qatar, Oman , Libye , Le Yémen
Avec AFP
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Abderrahim
1 année il y a
Déprimant!
Il eut été plus judicieux de ne pas tenir ces réunion et étaler davantage les grandes scissions au sein des communautés arabes et musulman.
Ainsi ces réunions ont un meilleurs effet que les soutiens inconditionnels des pays occidentaux.
Nous sommes condamnés à subir le le deux poids deux mesures quand le droit international s’appliquera ailleurs y compris dans des pays en voie de développement en Asie en Amérique latine voir également en Afrique
Aujourd’hui, je ne suis, pas fier d’être marocain.
Déprimant!
Il eut été plus judicieux de ne pas tenir ces réunion et étaler davantage les grandes scissions au sein des communautés arabes et musulman.
Ainsi ces réunions ont un meilleurs effet que les soutiens inconditionnels des pays occidentaux.
Nous sommes condamnés à subir le le deux poids deux mesures quand le droit international s’appliquera ailleurs y compris dans des pays en voie de développement en Asie en Amérique latine voir également en Afrique
Aujourd’hui, je ne suis, pas fier d’être marocain.