La crise qui opposait la chanteuse libanaise Haifa Wehbe aux autorités égyptiennes a finalement trouvé une issue favorable. Le syndicat des métiers de la musique en Égypte, présidé par l’artiste Mustafa Kamel, a annoncé la levée de l’interdiction de chanter qui pesait sur la star.
Cette décision fait suite à un accord à l’amiable conclu entre Haifa Wehbe et un organisateur de concerts, Yasser Al-Hariri. Le différend portait sur l’annulation d’un spectacle prévu sur la côte nord de l’Égypte. Les deux parties se sont présentées devant le service juridique du syndicat des musiciens pour officialiser leur réconciliation.
Selon le communiqué du syndicat, Haifa Wehbe et l’organisateur ont convenu d’un règlement à l’amiable, incluant le remboursement de l’acompte mentionné dans la plainte initiale. En conséquence, la décision de ne pas accorder de permis de travail à l’artiste a été annulée. Haifa Wehbe retrouve ainsi tous ses droits pour exercer son métier en Égypte et obtenir les autorisations nécessaires pour ses futures performances.
Cette affaire avait pris une dimension importante dans le paysage artistique égyptien. Le syndicat des acteurs, dirigé par le Dr Ashraf Zaki, s’était même impliqué en demandant une collaboration entre les deux syndicats pour résoudre le problème.
L’origine du conflit remontait à un contrat signé par Haifa Wehbe avec une société de production cinématographique. L’artiste avait reçu un acompte mais n’avait pas respecté les termes fixés par le comité d’enquête du syndicat des acteurs. Cette situation avait conduit à la suspension de ses autorisations de travail.
La résolution de cette crise marque un tournant positif pour Haifa Wehbe, figure emblématique de la scène musicale arabe. Elle pourra désormais reprendre ses activités en Égypte, un marché crucial pour sa carrière.
C’est vraie que cette information est très importante pour nous au 🇲🇦 Maroc, on se souciant beaucoup des finances de la chanteuse et de l’organisateur, mais aussi surtout pour les pauvres fans de la musique arabe en Égypte.
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