Le coup est dur pour Paris… et pour tout un pays. Sorti en larmes lors de PSG–Bayern (1–2) après un tacle appuyé, Achraf Hakimi souffre de la cheville gauche. Si la nature exacte de la lésion et la durée d’indisponibilité ne sont pas encore communiquées par le PSG, une IRM prévue ce mercredi doit en dire plus. Selon de premières indications relayées en France, l’absence pourrait aller de trois à six semaines, une fenêtre qui fait planer une véritable menace sur sa présence à la CAN 2025 (21 décembre–18 janvier), où il est attendu comme capitaine et leader des Lions de l’Atlas.
Joueur d’une régularité presque inoxydable, rarement blessé malgré une intensité permanente, Hakimi a quitté la pelouse épaulé par le staff, la mine fermée. « C’est le foot, un sport de contact… On en saura plus demain avec les examens », a sobrement commenté Luis Enrique, refusant toute précipitation avant les résultats médicaux.
L’action fautive a valu une expulsion à Luis Díaz, auteur d’un doublé, qui a ensuite présenté ses vœux de rétablissement à l’international marocain sur les réseaux sociaux. Le geste n’a pas éteint l’inquiétude qui gagne le vestiaire parisien… et tout le Maroc. À quelques semaines d’une CAN à domicile, l’absence du latéral droit changerait la donne sportive et émotionnelle d’un tournoi que le Royaume rêve de marquer.
Ironie du calendrier, cette alerte intervient alors que Hakimi et Ghizlane Chebbak viennent d’être nommés dans les FIFPRO World 11 masculin et féminin 2025 — une double consécration historique pour le football marocain. Preuve s’il en fallait de l’aura du joueur. En attendant le verdict de l’IRM, un pays entier croise les doigts.
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