Samedi soir, à Moulay Rachid (Casablanca), la violence des « troisièmes mi-temps » a de nouveau franchi une ligne rouge. Alertés par des signalements, les services de police ont intercepté un groupe d’individus soupçonnés d’être impliqués dans des affrontements liés au hooliganisme sportif, ayant dégénéré en pleine voie publique.
Selon les premiers éléments communiqués, des personnes présentées comme proches de deux factions de supporters d’un club local auraient échangé des coups en utilisant des armes blanches, provoquant au passage la blessure d’un citoyen. L’intervention rapide des patrouilles visait à rétablir l’ordre et à empêcher l’extension des heurts à d’autres artères du quartier.
Mais sur le terrain, les policiers ont été confrontés à une résistance violente : jets de pierres, refus d’obtempérer et tentative de faire reculer les forces de l’ordre. Bilan matériel : quatre véhicules de la Sûreté nationale endommagés, avant que les recherches et recoupements ne permettent l’interpellation de 14 suspects, peu de temps après les faits.
Les opérations de contrôle et de fouille menées dans le cadre de cette affaire ont abouti à la saisie de quatre armes blanches ainsi que d’une bonbonne de gaz lacrymogène, dont l’usage est suspecté lors des violences. Les personnes arrêtées ont été placées en enquête judiciaire sous la supervision du parquet compétent, tandis que les investigations se poursuivent pour identifier et interpeller le reste des participants présumés.
À l’heure où le Maroc s’apprête à accueillir la Coupe d’Afrique dans moins d’une semaine, le message devient limpide : le pays ne peut plus tolérer que le football serve de prétexte au vandalisme, aux armes blanches et aux bagarres. La fête du sport doit rester une fête — et ceux qui veulent la salir devront répondre de leurs actes.


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