Ce sont des vacances qui, à coup sûr, resteront gravées dans les mémoires de cette famille marocaine résidant en région parisienne. En route vers le Maroc pour les congés estivaux, un père de famille a oublié son épouse sur une aire d’autoroute en pleine nuit, ne réalisant sa disparition qu’après avoir parcouru près de 300 kilomètres.
Les faits se sont produits dans la nuit du vendredi 4 au samedi 5 juillet, sur l’aire de repos de Pamproux, située sur l’A10 dans le département des Deux-Sèvres, dans le centre-ouest de la France. Vers 4 heures du matin, la famille – le père, la mère âgée de 62 ans, et leur fille de 22 ans – s’est arrêtée pour faire le plein. C’est à ce moment-là que l’épouse est descendue du véhicule, sans que son mari ne s’en aperçoive.
Dans l’obscurité et probablement dans la fatigue du long trajet, le conducteur a redémarré… sans elle. Ce n’est que plusieurs heures plus tard, dans le département des Landes, soit à près de 300 kilomètres au sud, que l’homme et sa fille se sont rendu compte de l’absence de la sexagénaire.
Affolé, l’automobiliste a alors contacté la gendarmerie, qui a lancé des recherches en urgence. Les forces de l’ordre ont inspecté les aires de repos du secteur et engagé une enquête téléphonique pour localiser la disparue. L’épouse a finalement été retrouvée, seule et en bonne santé, toujours sur l’aire de Pamproux.
Le père de famille a alors rebroussé chemin pour revenir chercher sa femme, mettant un terme à une mésaventure aussi cocasse qu’inattendue, qui en dit long sur les risques liés à la fatigue sur les longs trajets estivaux
Scène similaire au Maroc
Un autre incident similaire s’est récemment produit au Maroc, cette fois sur l’autoroute reliant Tanger à Casablanca. Une mère de famille, pensant que sa fille de 8 ans dormait sur la banquette arrière, est remontée dans le véhicule conduit par son époux – le beau-père de la fillette – après une pause sur une aire d’autoroute. En réalité, la petite était encore aux toilettes.
À son retour, elle n’a plus retrouvé la voiture, déjà repartie sans elle. En pleurs, l’enfant a été prise en charge par les usagers présents, qui ont aussitôt contacté les services de la gendarmerie royale. La solidarité spontanée des automobilistes a permis de rassurer l’enfant, avant que ses parents ne reviennent quelques minutes plus tard, complètement affolés.
Certains témoins mal intentionnés ont brièvement évoqué un possible abandon volontaire, ce qui a été formellement démenti par les parents et les témoins de la scène. L’incident s’explique, là encore, par la fatigue, l’inattention et les automatismes propres aux longs trajets.