La question de l’agression d’une infirmière par un policier au Centre Hospitalier Régional d’Inezgane a pris un nouveau tournant la semaine dernière, avec l’intervention du ministère de la Santé et de la Protection Sociale via la délégation régionale d’Inezgane. Selon des sources bien informées, la délégation régionale est en train de rassembler un dossier sur l’incident en vue de le porter devant les tribunaux et se constituer partie civile contre le policier agresseur, qui a été suspendu temporairement de ses fonctions en attendant la conclusion de la procédure judiciaire.
La victime, pour sa part, est en congé de maladie suite à l’agression et a engagé un avocat pour la représenter dans l’affaire. Pendant ce temps, des efforts sont en cours pour conclure un accord entre le policier et l’infirmière et clore l’affaire.
L’incident remonte à dimanche dernier, quand un policier en civil a fait irruption dans le service des urgences, où il avait précédemment servi, avant d’être transféré à un autre service. L’officier a commencé à insulter l’infirmière devant les patients et le personnel, avant de la gifler et de quitter les lieux.
Cette agression a précipité une réunion de coordination entre les bureaux régionaux de l’Union Nationale du Secteur de la Santé et du Syndicat Indépendant des Médecins du Secteur Public. Les syndicalistes ont exprimé leur solidarité totale avec l’infirmière et tous les professionnels de la santé victimes d’agressions, et leur vive condamnation de toutes formes de violence.