Sous les voûtes majestueuses du palais El Badi à Marrakech, Abdellatif Hammouchi, directeur général de la Sûreté nationale et de la Surveillance du territoire, a offert mercredi soir un somptueux dîner en l’honneur des délégations participant à la 93e Assemblée générale d’Interpol, organisée du 24 au 27 novembre dans la cité ocre. Plus de 1.200 délégués, représentants de 179 pays et de nombreuses organisations internationales et régionales, ont pris part à ce moment protocolaire placé sous le signe de la coopération policière mondiale.
Autour d’Ahmed Nasser Al-Raisi, président d’Interpol, de Valdecy Urquisa, secrétaire général, des membres du comité exécutif et de responsables arabes dont Mohamed Ben Ali Koman, étaient présents des directeurs de polices nationales, des ministres de l’Intérieur et de hauts responsables de la sécurité, notamment d’Espagne et d’autres pays européens, africains et asiatiques. Côté marocain, la soirée a réuni le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit, le chef de la diplomatie Nasser Bourita, le ministre délégué au Budget Fouzi Lekjaa, le commandant de la Gendarmerie royale, le patron des renseignements extérieurs et le wali de Marrakech-Safi, illustrant le rang stratégique accordé par le Royaume à la sécurité globale.
Cette réception s’inscrit dans le programme officiel d’une Assemblée générale cruciale, tenue sous le thème « Unir les polices du monde pour un monde plus sûr ». À Marrakech, les travaux portent sur les grandes menaces de l’heure : montée en puissance de la cybercriminalité, lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, criminalité organisée transnationale, trafic de drogues et d’êtres humains, mais aussi gouvernance, protection des données et nouveaux outils technologiques au service des enquêtes.
En parallèle des débats à huis clos, la soirée du palais El Badi a mis en avant le soft power marocain, avec seize troupes folkloriques offrant un voyage musical du Rif au Sahara, confirmant le positionnement de Marrakech comme capitale mondiale, le temps de quelques jours, de la diplomatie sécuritaire et policière.
Par Mounir Ghazali










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