L’Iran a procédé ce vendredi 29 décembre à l’exécution de quatre personnes dans la province d’Azerbaïdjan occidental, reconnues coupables de collaboration avec les services de renseignements israéliens. Parmi les condamnés figuraient trois hommes et une femme, accusés d’avoir provoqué des troubles dans le pays et d’enlever des personnes sous les ordres des services israéliens. Ces aveux, diffusés par la télévision nationale, montraient les visages masqués des individus exécutés.
Ces exécutions s’inscrivent dans un contexte de tension accrue entre l’Iran et Israël, deux nations engagées dans une longue hostilité. Les relations entre les deux pays sont exacerbées par le conflit en cours entre Israël et le Hamas, un groupe islamiste palestinien. L’Iran, qui ne reconnaît pas Israël, est un soutien notoire du Hamas, du Jihad islamique, du Hezbollah libanais, des Houthis au Yémen, ainsi que des milices chiites en Irak et en Syrie.
Ces événements interviennent peu de temps après l’assassinat d’un haut gradé militaire iranien, le général Razi Moussavi, lors d’une frappe attribuée à Israël à Damas. L’Iran a régulièrement arrêté et condamné des individus accusés de travailler pour les services de renseignements étrangers, en particulier américains et israéliens. Plus tôt, le 16 décembre, un homme avait déjà été exécuté dans la province de Sistan Balouchistan pour espionnage au profit du Mossad.