L’armée israélienne a annoncé avoir bombardé vendredi les environs du palais présidentiel à Damas, faisant suite à des menaces directes au gouvernement syrien concernant la protection de la minorité druze. Cette action intervient après des rapports alarmants faisant état de violents affrontements confessionnels en Syrie, ayant causé de lourdes pertes au sein de la communauté druze.
Le chef religieux druze syrien avait lancé un appel poignant face à une « campagne génocidaire », incitant à une intervention protectrice. Israël, se considérant historiquement comme un protecteur des Druzes dans la région, avait rapidement exprimé sa vive préoccupation.
Les frappes israéliennes pourraient ainsi être interprétées comme un message ferme à Damas, l’exhortant à garantir la sécurité de cette minorité. Bien que les détails précis des cibles n’aient pas été divulgués, la proximité du palais présidentiel confère à cette action une portée symbolique et stratégique significative.
Ces événements surviennent dans un contexte régional déjà instable, où les tensions intercommunautaires exacerbent un conflit syrien complexe. L’initiative israélienne, agissant en tant que protecteur d’une minorité sur le territoire d’un État voisin avec lequel les relations sont hostiles, soulève des questions cruciales sur la souveraineté et l’implication régionale. La communauté internationale devrait appeler à la désescalade face à ce nouveau développement préoccupant.
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