Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réaffirmé dimanche son soutien au plan de Donald Trump pour Gaza, qui prévoit la prise de contrôle du territoire palestinien par Israël et le déplacement de sa population vers l’Égypte et la Jordanie. Cette annonce a été faite lors d’une rencontre à Jérusalem avec le secrétaire d’État américain Marco Rubio, qui a entamé une tournée diplomatique au Moyen-Orient.
Selon Netanyahu, cette « vision audacieuse » correspond à la stratégie sécuritaire israélienne, qui vise à éliminer le Hamas et à remodeler l’avenir du territoire palestinien. De son côté, Rubio a insisté sur la nécessité de « finir le travail » en éradiquant la menace terroriste, avec le soutien militaire des États-Unis. Cette coopération s’est traduite par l’arrivée en Israël d’une cargaison de bombes lourdes américaines destinées aux opérations militaires dans la région.
En dépit d’une trêve fragile en vigueur depuis le 19 janvier, les tensions restent vives. L’armée israélienne a mené une frappe aérienne dans le sud de la bande de Gaza, ciblant des individus armés selon Israël, tandis que le Hamas a fait état de la mort de trois policiers. Pendant ce temps, des échanges de prisonniers ont lieu dans le cadre des négociations en cours. Israël a récupéré trois otages, tandis que 369 prisonniers palestiniens, dont 24 condamnés à la perpétuité, ont été libérés et transférés en Égypte.
Le plan de Donald Trump pour Gaza continue de diviser la scène internationale. Considéré par ses partisans comme une solution sécuritaire durable, il est rejeté par la majorité des pays arabes et la communauté internationale, qui plaide pour une solution à deux États, permettant la création d’un État palestinien aux côtés d’Israël.
Dans ce contexte, un sommet réunissant cinq pays arabes se tiendra le 20 février à Ryad afin de formuler une réponse concertée au projet américain. Pour Rubio, « le seul plan existant est celui de Trump », et il revient aux pays arabes de proposer une alternative s’ils en disposent.
Alors que Gaza est en ruines et que sa reconstruction est estimée à plus de 53 milliards de dollars, les négociations internationales se poursuivent. L’Égypte a rappelé, par la voix du président Abdel Fattah al-Sissi, que la solution à deux États reste « la seule garantie d’une paix durable ». Cependant, face à l’escalade militaire et aux divergences stratégiques, la situation reste incertaine, laissant Gaza au centre d’un conflit géopolitique aux répercussions majeures.
Un rejet unanime du monde arabe face au plan de déplacement des Palestiniens
En Égypte, le ministre des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a fermement rejeté la proposition, soulignant qu’elle pourrait compromettre l’accord de paix historique signé avec Israël en 1979. Le Conseil des ministres des Affaires étrangères arabes a également critiqué le plan, affirmant qu’il menace la stabilité régionale.
De son côté, la Jordanie a exprimé son incapacité à accueillir davantage de réfugiés palestiniens. Le ministre des Affaires étrangères, Ayman Safadi, a déclaré que son pays, où les réfugiés représentent déjà 35 % de la population, ne peut absorber un nouvel afflux sans risquer de déstabiliser davantage la région.
L’Arabie saoudite, tout en étant un allié traditionnel des États-Unis, a également manifesté son désaccord avec le plan de relocalisation des Palestiniens. Les dirigeants saoudiens ont exprimé leur préoccupation quant aux implications humanitaires et politiques d’un tel déplacement forcé.
Face à ces réactions, les pays arabes travaillent à l’élaboration d’une proposition alternative visant à reconstruire Gaza sans déplacer sa population. Cette initiative, menée principalement par l’Arabie saoudite, vise à garantir la sécurité et la gouvernance du territoire tout en respectant les droits des Palestiniens à rester sur leurs terres.
En résumé, le plan de Donald Trump visant à déloger les Palestiniens de Gaza a été largement rejeté par les États arabes, qui privilégient des solutions respectant la souveraineté et les droits du peuple palestinien.
.
.
Les pays arabes doivent absolument et immediatement faire bloc par tous les moyens et s’oppser à ce « plan » de deportation de la population plestinienne de son territoire après plus de 15 mois de pratique d’un génocide systematique tuant plus de 50 milles civiles dont les 2/3 sont des femmes et des enfants innocents , en flagrante transgression et devant les yeux de l’onu et de ses agences ad hoc , des plus simples regles et normes du droit international humanutaire .
Ça suffit ..les arabes doivent imposer leur plan et leur vision pour la legalité, la paix et la stabilité dans la région
Israël s est retiré il y a plus de 20 ans de Gaza qu es que les palestiniens ont fait de ce territoire des tunelles et l achat d armes pour attaquer leur voisin Israël au lieu de créer une terre prospère avec les millions de dollars qu ils recevaient tous les mois!!!
Bref le plan de trump de dégager cette population qui a votée pour le Hamas qui l a mené à cette situation après les attaques barbares du Hamas sur Israël.
Est judicieuse si nous voulons la paix.
Les pays arabes qui soutiennent les palestiniens auront le loisir de les accueillir.
Nous verrons bien pour ces pays si c est l amour des palestiniens ou la haine d Israël qui est leur aphrodisiaque comme avait dit feu le roi Hassan 2 roi du maroc
La vraie barbarie ,sans precedent dans l’univers est bien c’est le fait de bombarder des enfants innocents par milliers , des femmes et des personnes agées et handicapées ,,le mensonge ne fait jamais tomber la verité
Judicieuse…..??? que de la lâcheté face à l’Etat SIONISTE…
Les USA, Etat malade et impérialiste, avec l’entité sioniste (deux faces de la même monnaie: le TERRORISME d’ËTAT) peuvent ACTER ou pas, avec la complicité assurée des Gouvernement ARABES soumis au terrorisme économico-politique occidental, NE PEUVENT RIE face à la DÉTERMINATION du peuple palestinien et de sa résistance…. On verra… À bas la NORMALISATION des ·relations· » avec l’État terroriste d’Israël.