Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a annoncé une décision marquante : la fermeture de l’ambassade d’Israël à Dublin, en réponse à ce qu’il qualifie d’initiatives « anti-israéliennes » menées par le gouvernement irlandais. Cette mesure, officialisée dans un communiqué publié dimanche 15 décembre, reflète une escalade des tensions entre les deux pays.
Israël dénonce des actions hostiles
Gideon Saar a justifié cette décision en critiquant les « actions et rhétoriques antisémites », qu’il considère comme une tentative de délégitimation de l’État juif. Le ministre a notamment évoqué la reconnaissance par l’Irlande de l’État de Palestine et une supposée politique de « deux poids deux mesures » adoptée par Dublin. Selon lui, ces initiatives ont franchi « toutes les lignes rouges », rendant la fermeture de l’ambassade inévitable.
Un climat de relations diplomatiques tendues
Ces dernières semaines, les relations entre Israël et l’Irlande se sont fortement détériorées. La reconnaissance de l’État de Palestine par Dublin a suscité une vive réaction de la part de Tel-Aviv. Cette décision irlandaise s’inscrit dans une tendance observée au printemps dernier, où plusieurs pays, dont l’Espagne et la Norvège, ont également reconnu un État palestinien, provoquant la colère d’Israël.
Réponse irlandaise : une décision « regrettable »
Face à cette rupture diplomatique, le Premier ministre irlandais, Simon Harris, a réagi sur la plateforme X (anciennement Twitter), qualifiant la décision israélienne de « profondément regrettable ». Il a réfuté les accusations d’hostilité envers Israël et exprimé son désaccord avec l’interprétation faite par le gouvernement de Benyamin Netanyahou.
Un contexte juridique et politique complexe
Cette décision intervient alors que la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt à l’encontre de Benyamin Netanyahou et de son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour des crimes présumés commis dans la bande de Gaza. Le gouvernement irlandais a, de son côté, indiqué qu’il respecterait ces mandats si le Premier ministre israélien venait à se rendre sur son territoire.
Un avenir diplomatique incertain
La fermeture de l’ambassade israélienne en Irlande symbolise une nouvelle étape dans la dégradation des relations entre les deux pays. Alors que Dublin affirme vouloir maintenir un dialogue constructif, cette décision d’Israël souligne la profondeur des divergences politiques et diplomatiques. Reste à savoir si ces tensions pourront être apaisées ou si elles s’inscriront dans une dynamique plus large de conflits internationaux.
Il faut qu il ferme toute leurs embrassades dans le monde entier et le monde ira bien