Après l’attaque surprise du Hamas sur Israël lancée samedi dernier, le conflit s’est intensifié en à peine trois jours, avec un bilan effroyable de plus de 1000 morts. Le ministre de la Défense israélien a annoncé un « siège complet » de la bande de Gaza, coupant l’approvisionnement en électricité, en eau et en gaz pour ses 2,3 millions d’habitants.
Les pertes humaines sont considérables : 900 morts côté israélien et 687 à Gaza. En réponse à cette escalade, une réunion d’urgence des ministres arabes des Affaires étrangères se tiendra ce mercredi au siège de la Ligue arabe en Égypte, présidée par le Maroc.
Le prince héritier saoudien, Mohammed Ben Salman, a exprimé sa préoccupation quant à « l’expansion » du conflit, tout en réitérant le soutien inconditionnel de son pays au peuple palestinien. Pendant ce temps, l’UE suspend son aide au développement pour les Palestiniens, qui s’élevait à 691 millions d’euros.
L’armée israélienne affirme avoir repris le « contrôle total » des localités du sud attaquées par le Hamas, bien qu’elle prévienne que des « terroristes » pourraient encore s’y trouver. L’Iran est pointé du doigt par certains médias américains pour avoir orchestré cette attaque, bien que Téhéran ait démenti ces allégations auprès des Nations unies.
L’escalade de la violence a suscité de vives réactions internationales. Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a qualifié les actions d’Israël de « génocide », tandis que Donald Trump, ancien président américain et candidat à l’élection de 2024, a assuré que cette attaque n’aurait « jamais » eu lieu sous sa présidence, accusant Joe Biden d’avoir « trahi Israël ».
La situation reste extrêmement tendue. L’armée israélienne a mobilisé un nombre record de 300 000 réservistes, ce qui laisse craindre une éventuelle offensive terrestre majeure. À mesure que les jours passent, le monde entier observe avec inquiétude, espérant qu’une solution diplomatique puisse être trouvée pour mettre fin à ce bain de sang.