Bien que l’Iran soit membre de la Conférence de la Coopération Islamique, au même titre que le Maroc et les 49 autres pays représentés au sein de cette organisation qui a apporté son soutien inconditionnel à Téhéran dans sa guerre contre Israël, le Royaume reste sur une ligne droite : la condamnation de toute intervention militaire contre un pays, en violation du droit international, surtout lorsqu’il s’agit d’un pays frère du Conseil de Coopération du Golfe, un ensemble régional défenseur de la marocanité du Sahara.
Cette position ferme et claire est soulignée dans le communiqué qui a fait suite au bombardement iranien d’une base américaine située au Qatar, membre de ce conseil.
Si, par malheur, une répétition de ce type d’agression venait à se produire dans un État voisin du Golfe, et si une coalition militaire de ces pays était mobilisée par solidarité avec lui, le Maroc en ferait automatiquement partie, en vertu des accords signés avec ces États. Cette coalition serait, de ce fait, également appuyée par l’armée américaine, désormais en première ligne pour défendre ses bases et la circulation dans le détroit d’Ormuz que l’Iran menace de bloquer, risquant ainsi d’interrompre l’approvisionnement mondial en pétrole à hauteur de 20 % de la production, en minant ses eaux — une ligne rouge à ne pas dépasser fixée par le président Trump.
Rien ne permet d’affirmer que l’on en arrivera là, maintenant que la tension semble diminuer, mais toutes les éventualités sont sur les tables des états-majors, y compris au Maroc, où l’attaque iranienne sur le Qatar passe très mal et réveille d’anciens ressentiments à l’égard de l’aventurisme guerrier de Téhéran, à qui Rabat ne pardonne pas une trahison passée envers un autre pays islamique, le Maroc.
De par ses liens avec Israël dans le cadre des accords d’Abraham, parrainés par les États-Unis, le fossé se creuse de plus en plus entre les deux pays, surtout après le raid contre le Qatar.
La perspective d’un réchauffement des relations, déjà évoquée, est à oublier.
Par Jalil Nouri
Je sais bien qu’il y a des alliances sacrées à préserver coûte que coûte.
De là à désinformer le public et à réécrire l’histoire en disant l’aventurisme guerrier de Téhéran, c’est autre chose que du journalisme ! La violation du droit international provient d’un acteur régional qui a participé à toutes les guerres et que les pays arabes défendent coûte que coûte par des tours de passe-passe verbaux.
Dire tout et son contraire pour brouiller la ligne de compréhension ne rend pas service au message véhiculé dans cet article de dépêche.
Bien dit…
C’est pas du journalisme…C’est de la propagande mroco- journalistique des SIONISTES…
Le Maroc sans missiles balistiques, sans missiles hypersoniques et sans réacteurs nucléaires n’a aucune position. A lieu de chercher à renforcer notre force de dissuasion, on se cache derrière les accords d’abraham qui nous lie à un pays criminel de guerre que même les européens cherchent à minimiser leur relation avec lui et qui sont parrainé par un Président qui souffre de folie des grandeur et qui a agresse tout pays qui ne se plie pas à ses ordres.
Message claire, fruit de la NORMALISATION des « relations » avec l’État SIONISTE. L’Iran a frappé la base militaire au Qatar sous pleine souverainté américaine…
DÉSINFORMATION ODIEUSE :: ((Cette coalition serait, de ce fait, également appuyée par l’armée américaine, désormais en première ligne pour défendre ses bases et la circulation dans le détroit d’Ormuz que l’Iran menace de bloquer, risquant ainsi d’interrompre l’approvisionnement mondial en pétrole))
On aimerait des prises de position contre les crimes de guerre des sionistes, de la part de la conférence islamique, mais là c’est silence radio. On c’est qui est l’ami de qui.c’est dieu qui nous jugera, Trump et Netanyahou ne vous seront d’aucune utilité.
ان الله يمهل ولا يهمل