L’ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, John Bolton, revient à la charge contre le Maroc, en publiant une nouvelle tribune à charge dans le Washington Times. Fidèle à ses postures passéistes, il y défend, une fois de plus, la thèse obsolète du référendum d’autodétermination au Sahara, reprenant mot pour mot les arguments de la diplomatie algérienne, désormais marginalisée à Washington.
Écarté des cercles du pouvoir depuis son éviction humiliante par Donald Trump, qui l’avait qualifié de « l’un des hommes les plus stupides de Washington », Bolton s’acharne aujourd’hui à exister politiquement en tentant de ranimer des dossiers éteints. Dans sa tribune, il accuse le Maroc d’entraver les efforts de l’ONU, tout en s’évertuant à défendre un Polisario de plus en plus isolé, notamment au sein du Congrès américain.
Car depuis la mort du sénateur James Inhofe, dernier allié majeur du Front au Sénat, l’Algérie a perdu ses relais. Faute d’influence, elle s’est tournée vers des lobbyistes grassement rémunérés, dont le cabinet BGR Group, et vers des figures poussiéreuses comme Bolton, pour tenter de réinsuffler un semblant de légitimité à une cause désertée.
Mais le vent tourne à Washington. Plusieurs think tanks de poids comme le Hudson Institute et la Heritage Foundation ont récemment publié des rapports alarmants sur les dérives du Polisario et ses liens supposés avec des groupes extrémistes. Une proposition de loi portée par le Républicain Joe Wilson visant à inscrire le Polisario sur la liste des organisations terroristes illustre ce basculement progressif des opinions américaines.
Face à cela, la tribune de Bolton apparaît comme un baroud d’honneur, truffé d’amalgames et de conditionnels maladroits. Il tente d’absoudre le Polisario de tout lien avec l’Iran ou le régime syrien, sans jamais convaincre. Son texte ressemble davantage à un service commandé, écrit à la hâte pour répondre à Alger qui, isolée, active ses derniers pions sur l’échiquier diplomatique.
Loin de l’époque où il influençait les résolutions de l’ONU, John Bolton n’est plus qu’un chroniqueur en mal de tribune, recyclant ses vieilles obsessions interventionnistes. Son plaidoyer pour le référendum, déjà jugé irréaliste par les Nations Unies, résonne aujourd’hui comme une relique d’un monde diplomatique disparu.
Car si John Bolton ne compte plus à Washington, il conserve une valeur marchande pour un régime algérien en quête de vitrines diplomatiques à louer. À défaut de convaincre, Alger paye — et continuera de le faire — pour entretenir une illusion diplomatique en ruine. Lobbyistes surpayés, plumes fatiguées, tribunes vides de substance : le soutien au Polisario n’est plus une cause, mais un poste budgétaire dans les comptes opaques d’un pouvoir qui persiste à nier l’échec d’une stratégie obsolète. En s’alignant sur cette logique, Bolton ne fait que confirmer qu’aujourd’hui, l’Algérie n’achète pas des alliés… mais du silence, et parfois, quelques mots creux.
Il faut lui préparer une belle et bonne caméra cachée réaliser et interpréter par des professionnels chevronnés, et lui soustraire par la ruse des propos intimidants pour lui comme pour les cons d’Alger. Il faut en faire un sujet de rusé.
Bolton défend son bout de pain (kari 7enkou). Ceci est de bonne guerre de la part d’un has been obsolète. Mais le voisin même après avoir enterré sénateur James Inhofe n’a pas encore compris que même l’histoire a tourné sa propre page?