L’administration Biden, se préparant pour les élections de 2024, met l’accent sur des problématiques mondiales complexes, notamment le conflit du Sahara. Joshua Harris, vice-assistant du secrétaire d’État américain, entame une tournée cruciale en Algérie et au Maroc, soulignant l’influence algérienne dans ce dossier. Malgré les tentatives de l’Algérie de se distancer du Front Polisario, les États-Unis maintiennent la pression pour son implication dans les négociations, cherchant une solution respectueuse de la souveraineté marocaine.
La visite de Harris débute en Algérie, avant de se poursuivre à Rabat. Cette démarche diplomatique est une tentative de résoudre le conflit prolongé, exacerbé par le soutien algérien au Polisario. L’objectif principal est de parvenir à une solution qui respecte la souveraineté du Maroc, tout en garantissant la paix régionale.
Cette initiative américaine dirigée par Harris met en lumière l’importance stratégique du Sahara sur l’échiquier mondial et réaffirme le soutien des États-Unis à une approche stratégique et responsable vis-à-vis du conflit. En outre, cette démarche s’inscrit dans un contexte de dynamiques régionales et internationales défavorables à une escalade militaire, qui pourrait aggraver les tensions régionales, favoriser le terrorisme international et intensifier les activités criminelles à l’échelle mondiale. Par conséquent, cette visite constitue une étape significative vers la stabilisation et la pacification de la région.