Le ministère de la Justice franchit une nouvelle étape dans la modernisation de l’administration judiciaire avec la création de directions provinciales au sein des circonscriptions judiciaires de chaque Cour d’appel. Cette décision, annoncée par un arrêté du ministre de la Justice Abdellatif Ouahbi, vise à renforcer la décentralisation, à rapprocher les services des citoyens et à optimiser l’efficience et la qualité des prestations judiciaires.
Dans son bilan présenté à la Chambre des Représentants, le ministre a rappelé les avancées de 2024, année durant laquelle le ministère a supervisé 186 projets d’infrastructure judiciaire, dont 5 ont été inaugurés, 21 achevés, 59 en cours et 86 à l’étude. Quinze autres projets sont prévus pour 2025.
Ces nouvelles directions provinciales auront pour mission principale de gérer les affaires administratives et financières des juridictions locales, de manière autonome. Elles devront élaborer des plans budgétaires répondant aux besoins spécifiques de chaque circonscription et mettre en place des indicateurs de performance pour garantir une gouvernance conforme aux normes modernes.
La transition numérique figure également parmi les priorités : ces directions veilleront au développement de l’infrastructure numérique des tribunaux et à la gestion optimisée des archives, facilitant ainsi l’action judiciaire. Par ailleurs, elles renforceront les liens avec les autorités locales pour promouvoir une justice accessible, équitable et efficiente.
Ce dispositif s’inscrit dans la vision globale du ministère visant à faire de la décentralisation un levier de modernisation et de développement durable dans le secteur de la justice.
Il y a beaucoup d’affaires de type sociale ou familiale genre divorce et/ou héritage qui passent outre les mailles de la justice par des faux témoins et des mensonges; ces affaires doivent passer par des bureaux de conciliation et/ou d’intermédiaire pour mieux comprendre la situation , démasquer les malins et procéder soit à la réconciliation à l’amiable soit à l’instruction du dossier qui sera retourné au juge d’instruction pour reprendre le chemin jugement classique, ces bureaux doivent être animés et dirigés par des jeunes juges encore frais et chaud à rendre la justice pour tous et surtout qui prenne en compte les spécificités de chaque région et qui sont vraiment indépendants et même interdit de relation direct avec les autorités judiciaires classiques kiadas; gendarmes et police judiciaire pour qu’il n’y ait pas d’influence d’affaiblissement.