La Chambre criminelle de première instance du Tribunal de première instance de Ouarzazate a prononcé un jugement sévère à l’encontre de deux gendarmes, récemment impliqués dans un scandale de falsification. Les individus condamnés, le chef du centre de la Gendarmerie Royale à Skoura et son assistant ont été reconnus coupables d’infractions liées aux procédures et de falsification de plusieurs faits, constituant un faux en écriture officielle. Par contraste, un gendarme de grade de sergent, également en poste à Skoura, a été acquitté des accusations similaires.
Cette affaire a été mise au jour grâce à l’investigation minutieuse du Procureur général du Roi près la Cour d’appel de Ouarzazate, qui avait ordonné l’arrestation des trois hommes après avoir découvert des preuves de violations procédurales et de falsifications dans des procès-verbaux officiels.
Les investigations approfondies menées par la Brigade nationale de la Gendarmerie Royale ont corroboré ces allégations, conduisant à la rédaction d’un rapport détaillé. En conséquence, le dossier a été réexaminé par le ministère public, et les accusés ont été interrogés sur les charges retenues contre eux.
Le juge d’instruction, ayant examiné la totalité de la procédure, a répondu favorablement à une demande de détention provisoire à la prison locale de Ouarzazate. Les deux gendarmes ont été incarcérés pour falsification de documents officiels.
En réponse à cet incident, le commandement régional de la Gendarmerie Royale a insisté sur l’importance du respect de la loi et de l’éthique professionnelle, rappelant à tous les chefs de centres territoriaux la nécessité d’agir avec intégrité et d’assurer la protection des droits des citoyens.