Un drame s’est produit dans l’après-midi du jeudi 10 avril à Kénitra. Un agent de sécurité relevant de la préfecture de police a été contraint de faire usage de son arme de service lors d’une intervention pour neutraliser un homme de 41 ans, manifestement dans un état de forte agitation et représentant un danger immédiat pour les policiers.
Selon les premiers éléments de l’enquête, une patrouille de police s’était rendue au domicile du suspect suite à des accusations portées contre lui pour dégradation de biens publics et inscriptions murales illégales sur des infrastructures publiques. Toutefois, à leur arrivée, les agents ont été confrontés à une violente résistance, l’homme ayant attaqué deux fonctionnaires à l’aide d’une arme blanche.
Face à la gravité de l’agression et à la menace sérieuse pour l’intégrité physique des policiers, l’un des agents n’a eu d’autre choix que de tirer avec son arme de service, atteignant le suspect. Ce dernier a été rapidement évacué vers l’hôpital par les secours, mais a succombé à ses blessures.
Les deux policiers blessés ont été pris en charge et placés sous surveillance médicale. Une enquête judiciaire a été ouverte sous la supervision du parquet compétent afin de faire la lumière sur les circonstances exactes de l’incident, de déterminer le degré de responsabilité du suspect, et de s’assurer de la conformité de l’intervention policière avec les règles en vigueur.
Cet incident relance une fois de plus le débat sur les risques croissants auxquels sont confrontés les forces de l’ordre au quotidien, notamment face à des individus en situation de détresse mentale ou sous l’effet de substances psychotropes, et sur la légitimité de l’usage proportionné de la force dans des contextes de menace immédiate.
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