La Banque mondiale a approuvé, mardi 26 novembre 2024, un financement de 250 millions de dollars pour le Programme d’appui à la gestion des déchets ménagers et assimilés (GDMA) au Maroc. Ce programme vise à renforcer les performances financières et environnementales du secteur des déchets, tout en soutenant les investissements et les réformes prioritaires.
Selon Moustapha Ndiaye, directeur de la Banque mondiale pour le Maghreb et Malte, ce programme s’inscrit dans la vision de promouvoir des villes marocaines plus agréables et attractives. Il soutient également les efforts du Royaume dans l’adaptation et l’atténuation au changement climatique.
Des progrès notables, mais des défis persistants
La gestion des déchets ménagers au Maroc a connu des avancées significatives au cours des deux dernières décennies. Le taux de collecte des déchets urbains, par exemple, est passé de 40 % en 2008 à 96 % en 2022. Cependant, le secteur reste confronté à des défis environnementaux et financiers, comme la dépendance excessive à l’enfouissement et des lacunes en matière de valorisation des déchets.
Pour y remédier, le Programme national de valorisation des déchets ménagers, lancé en 2023, met l’accent sur des pratiques écologiquement durables, notamment la réduction de l’enfouissement et l’amélioration des niveaux de recyclage et de valorisation.
Les ambitions du nouveau programme
Le programme soutenu par la Banque mondiale contribuera à :
- Améliorer la gouvernance et les politiques du secteur ;
- Réhabiliter et fermer les décharges non contrôlées ;
- Étendre les efforts de valorisation des déchets en utilisant des modèles économiques viables ;
- Soutenir le suivi des émissions de gaz à effet de serre, en conformité avec l’Accord de Paris.
Ce projet, financé également par des partenariats internationaux, vise à aligner le Maroc sur les objectifs du Nouveau modèle de développement, qui privilégie l’amélioration de la qualité de vie urbaine et l’attractivité des villes marocaines.
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