La Banque mondiale a révélé son plan pour augmenter son soutien à la sécurité alimentaire et à la résilience des systèmes alimentaires, en faveur de 2,8 millions de personnes supplémentaires. La décision a été motivée par la nécessité croissante de solutions durables à long terme.
L’extension de l’aide englobe cinq nouveaux pays africains qui bénéficieront d’un financement au titre des deuxième et troisième phases du Programme de résilience des systèmes alimentaires (FSRP) pour l’Afrique de l’Est et australe. Le Conseil des administrateurs du Groupe de la Banque mondiale a validé un financement total de 903 millions de dollars, réparti entre les Comores, le Kenya, le Malawi, la Somalie, la Tanzanie et la Commission de l’Union africaine.
Victoria Kwakwa, vice-présidente de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Est et australe, a souligné que les investissements proactifs dans le renforcement de la résilience sont à la fois rentables et permettent de réduire les coûts de l’aide d’urgence post-catastrophe.
Le programme FSRP vise à aider les pays concernés à renforcer leur système alimentaire en mettant l’accent sur des investissements à moyen terme. Il offre également un soutien pour améliorer la gestion des ressources naturelles, renforcer les chaînes de valeur alimentaires, faciliter l’accès aux marchés, et améliorer les politiques nationales et régionales pour accroître la résilience du secteur.