La guerre d’usure menée par le Polisario contre les projets de développement dans les provinces du Sud du Maroc se poursuit. Cette fois, la cible est la société française GEDIA, spécialisée dans les énergies renouvelables, qui a récemment annoncé son intention d’investir à Dakhla dans des projets solaires et éoliens. Une organisation proche du front séparatiste a adressé une lettre à l’entreprise, l’exhortant à renoncer à ses plans, invoquant encore une fois l’argument éculé de la prétendue “violation du droit international”.
Ce nouvel épisode intervient alors que la France renforce ses partenariats économiques avec le Maroc, notamment à travers la coopération décentralisée. En juillet dernier, le maire de la ville de Dreux, Pierre-Frédéric Billet, et le directeur de GEDIA, Patrick Bolg, ont effectué une visite à Dakhla afin d’évaluer les opportunités d’investissement. Quelques semaines plus tard, une convention de jumelage entre Dreux et Dakhla a été signée, confirmant la solidité des relations bilatérales et l’engagement français en faveur du développement des provinces du Sud.
Pour les analystes, cette offensive de communication illustre l’impuissance du Polisario face à la dynamique économique enclenchée par le Maroc. « Empêcher les investissements revient à priver la population locale de son droit au développement, reconnu par l’ONU depuis 1986 », souligne Mohamed El Ghaïth Maa El Aïnin, expert en diplomatie, qui rappelle que la même stratégie de blocage avait déjà été tentée lors de l’affaire de la cargaison de phosphate en 2017.
Les faits parlent d’eux-mêmes : Dakhla et Laâyoune se transforment en véritables hubs régionaux grâce aux projets structurants dans les énergies vertes, la logistique et l’industrie. Les campagnes d’intimidation du Polisario ne font que souligner l’échec de son discours, incapable de détourner les investisseurs internationaux d’un modèle marocain désormais reconnu et soutenu à l’échelle mondiale.