Après 20 éditions sans nuages et sans incidents, le Festival International du Film de Marrakech vient de connaître son premier cas de censure, ce qui a irrité le public, la presse et les invités.
À l’origine de cette situation inédite, le débat qui devait suivre la projection du deuxième film du réalisateur-écrivain marocain Abdellah Taïa, intitulé Cabo Negro, qui traite de l’homosexualité.
Ce dernier, lui-même concerné personnellement par le sujet, souhaitait vivement que le principe de tenir un débat sur le film soit respecté. Cependant, il s’est vu signifier par les organisateurs que, pour des raisons de sécurité, il avait été décidé d’annuler le débat purement et simplement.
Aussitôt cette mesure annoncée, la salle de projection s’est levée comme un seul homme pour la critiquer et demander, avec des sifflets et des slogans, le maintien du débat tant attendu avec Taïa, ses acteurs et toute son équipe. Notons qu’au milieu des protestataires se trouvaient des dizaines de spectateurs concernés par le sujet, abordé pour la première fois et de manière ouverte dans le cinéma marocain. Certains se sont même posé la question de savoir si un film étranger projeté dans le festival et traitant du même thème aurait subi un sort identique.
Seuls les organisateurs ont la réponse à deux questions : pourquoi le film Cabo Negro a-t-il été programmé sachant qu’il enfreindrait le règlement, et pourquoi avoir annoncé le débat à l’avance ?
La suite est facile à deviner, puisque le réalisateur Abdellah Taïa peut se réjouir de cette publicité pour Cabo Negro, qui s’annonce déjà comme une belle réussite bien avant sa sortie en salles.
Par Jalil Nouri
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Le seul problème du Maroc a résoudre est celui des homosexuels. Ouf et merde de votre cinéma honte a tous a ceux qui ont participé du près ou de loin à la réalisation de cette merde
Le Maroc est libre de ses décisions !
Pas de promotion de merde dans notre pays. Qu ils le fassent ailleurs, pas chez nous.
Il faut respecter nos valeurs comme on le fait chez eux.
Comme si on a que ce problème à débattre. Honte à tous ceux qui ose parlé ou défendre cet acte non humain.
On est encore tres loin de la liberte d’expression
– إذا ابتليتم فاستتروا-صدق رسول الله
Ces gens peuvent vivre leur situation avec la plus grande discrésion et ne doivent pas oublier qu’on est dans un pays musulmann où cette tare est banie.
S’ils veulent la vivre en public et à haute voix ils n’ont qu’à partir ailleurs et laisser notre pays loins de ces salopries, On a d’autres chats à foueter