La capitale du Maroc vit actuellement au rythme des destructions et des bruits des marteaux-piqueurs, destinés à élargir la voie publique sur l’avenue Mohammed VI, mais aussi à celui des vagues de colère de quelque 300 habitants expropriés.
Mécontents et désemparés, non pas tant pour avoir été délogés par la mairie que pour avoir été indemnisés par une somme jugée dérisoire, ces habitants dénoncent une situation intenable. Contraints d’accepter une indemnité de seulement 100 dirhams le mètre carré, ils rappellent que le prix actuel du marché dépasse largement les 40 000 à 50 000 dirhams, voire davantage.
Cette avenue emblématique longe et traverse les quartiers les plus huppés de Rabat, où se côtoient VIP, hauts dignitaires, familles fortunées, sièges et résidences d’ambassades, ainsi que les sièges de grandes sociétés bancaires et commerciales. Un univers de “happy few” attirés par le standing de ce boulevard, son calme et ses paysages de verdure dans un décor digne de la Californie hollywoodienne. Mais certains habitants plus modestes y vivaient depuis des générations, attachés à ces lieux où s’ancrent leurs souvenirs d’enfance et leurs histoires familiales. Aujourd’hui, ils sont sommés de partir, le cœur serré, et leur détresse se lit dans leurs regards.
Le cri de désespoir résonne désormais dans tout Rabat et dans les médias, après cette décision prise par le Conseil de la Ville au début de l’année. Les ordres donnés n’ont laissé place à aucun état d’âme, et le dédommagement, jugé injuste, n’a fait qu’accentuer le sentiment d’injustice.
Par Jalil Nouri
Ce n’est pas de l’expropriation, ca s’appelle du vol
L’islam n’autorise pas ce genre de pratique, et que soient maudits ses commanditaires
L’islam n’a jamais interdit le vol de l’état ou d’une mafia il a interdit le vol par l’homme à qui on coupe la main ! Qui est responsable et qui va arrêter et les juger ?
Vraiment zéro intérêt à agrandir l’avenue Mohamed VI
C’est du vol et Neo colonisation institutionalise par je ne sais qui dans ce pays qui se targue pays de droits !!!???expropriation pour quel motif ??et si oui payer le prix raisonnable. Notre cocotte risque de faire des dégâts si ça continue à chauffer …..
Pourquoi ne pas poursuivre en justice le conseil de la ville pour dédommagement adéquat avec le prix du marché c est une expropriation totale pas partielle. En tant que collectif pas individuelle.
C’est peine perdue ! dans les pays démocratique oui !
Dans le quartier océan,ils ont carrément fermé des commerces qui existent depuis 1972, sous prétexte changement de type de commerce, des cafés restaurants bars au lieu des showrooms
Ok!pour le progrès du royaume, mais, il faut indemniser les gens,au prix du marché, référentiel du prix de la dgi,et,de la conservation foncière, sinon,pas d’accord, sur le prix ,un expert foncier,assermenté près du tribunal ,sinon,une 2ème expertise, enfin de compte, le tribunal décidera, c’est ce qu’on appelle un état de droit.