L’année 2024 a démarré sur les chapeaux de roue pour la culture du cannabis licite et son utilisation à des fins médicinales, cosmétiques et industrielles. Avec une production de plus de 4 000 tonnes pour 3 000 hectares cultivés, l’agence en charge de la réhabilitation de cette culture et de son organisation légale s’estime fière des résultats prometteurs obtenus dans son bilan 2024.
Avec 158 opérateurs sur le terrain, répartis entre 37 coopératives, 87 sociétés et 36 personnes physiques, ainsi que la mise sur le marché du premier médicament marocain à base de cannabis destiné aux malades épileptiques, la moisson est remarquable.
Lors de son conseil d’administration tenu hier, l’Anrac (Agence nationale de réglementation des activités liées au cannabis) s’est félicitée que toutes ces activités menées par les agriculteurs et les opérateurs se soient déroulées dans le plus strict respect des dispositions réglementaires. Cela a permis de répondre aux rumeurs infondées et mal intentionnées diffusées à l’occasion de ce conseil d’administration.
Pour rappel, les opérations de suivi et de contrôle permanentes effectuées par l’Anrac ne doivent faire l’objet d’aucune remise en cause.
Les autorisations délivrées pour la culture de la variété locale « Beldia » ont dépassé les 3 300, dont plus de 3 000 pour les agriculteurs et le reste pour les opérateurs, un nombre en nette augmentation pour les deux catégories par rapport à l’année précédente.
Les surfaces cultivées suivent également une courbe ascendante. De plus en plus d’agriculteurs, en conformité avec les normes en vigueur, ont décidé de s’inscrire dans cette dynamique afin de bénéficier des nombreux avantages et facilités accordés par l’Anrac.
Fait intéressant, de nombreux médias occidentaux, principalement européens, affluent sur le terrain pour découvrir cette expérience unique de culture licite du cannabis dans toute la région. Ils y consacrent reportages et articles encensant la politique clairvoyante du Maroc dans ce domaine.
Par Jalil Nouri
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