On ne compte plus les réunions bilatérales de travail tenues à Laâyoune ou Dakhla par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération africaine, Nasser Bourita, avec ses homologues étrangers, africains en particulier. Pas une semaine ne passe sans voir des chefs de diplomatie du continent faire le déplacement dans ces villes pour y être reçus.
Le ministère marocain des Affaires étrangères en a ainsi fait son deuxième siège, accompagnant cette décision d’une symbolique forte. Cette dynamique renforce la présence des consulats déjà établis et annonce l’ouverture prochaine d’autres représentations importantes, notamment celles des États-Unis et de la France.
Avec une couverture médiatique importante assurée par les médias nationaux, ces activités diplomatiques, tenues dans les deux grandes villes du Sahara marocain, démontrent clairement que le Maroc est solidement ancré dans ce territoire. Ces initiatives témoignent également d’un engagement actif du royaume, impliquant des partenaires acquis à la cause de l’intégrité territoriale du pays. Le Maroc mise sur sa position géostratégique pour s’associer aux efforts d’intégration africaine et porter des méga-projets impliquant les pays d’Afrique de l’Ouest dans une optique de développement.
Ainsi, Laâyoune et Dakhla, véritables villes-phares, sont devenues des plaques tournantes de la diplomatie africaine du Maroc. Tout ce qui concerne la politique continentale du royaume s’y décide, se dessine et prend forme, sur la base de la vision royale et des engagements pris par Rabat envers ses pays frères et amis.
Par Jalil Nouri