Au Maroc, le prix de l’huile d’olive connaît une flambée inquiétante, avec des tarifs oscillant entre 80 et 100 dirhams le litre. Cette augmentation suscite des préoccupations quant à de nouvelles hausses à venir dans les prochains jours.
À l’approche de la récolte des olives prévue en octobre, les producteurs tirent la sonnette d’alarme, pointant du doigt les effets dévastateurs de la sécheresse qui a frappé le pays au cours des deux dernières années. Cette situation met en péril la production d’huile d’olive, une denrée essentielle dans la cuisine marocaine.
Les professionnels qui dépendent de l’huile d’olive dans leurs activités, notamment ceux de l’industrie alimentaire, s’inquiètent des répercussions de cette hausse des prix sur leurs coûts de production. Cette situation pourrait potentiellement se traduire par une augmentation des prix des produits finis pour les consommateurs.
De plus, le Maroc est réputé pour être un producteur d’olives et d’huile d’olive de premier plan, et il exporte ces produits vers de nombreux marchés internationaux. Cependant, certains plaident en faveur d’un examen approfondi des exportations d’huile d’olive pour garantir un approvisionnement adéquat sur le marché intérieur et éviter des pénuries potentielles.
La flambée des prix ne touche pas seulement l’huile d’olive ; d’autres produits de base ont connu une augmentation significative des prix. Si, nous prenons le cas des oranges et malgré la position prééminente du Maroc en tant que producteur majeur de ce fruit, la multiplication des prix de l’orange est devenue une problématique inquiétante. Cette situation anormale découle en grande partie d’une gestion inefficace et de l’absence de régulation dans les quotas d’exportation. Le prix de l’orange a connu une augmentation significative, passant de 2 ou 3 dirhams le kilogramme à 15 dirhams, voire plus
Il est à espérer que des mesures seront prises pour atténuer la pression sur les prix des produits de base et Cette situation met en évidence les défis économiques auxquels sont actuellement confrontés les citoyens marocains en termes de coût de la vie et d’inflation. Bien que le Maroc ait la capacité de produire une variété de produits agricoles de haute qualité, la hausse incontrôlée des prix met en lumière la nécessité d’une gestion plus efficace des quotas d’exportation, de la régulation des prix sur le marché intérieur et de la protection des consommateurs contre des fluctuations excessives des coûts des denrées de base.