Les prix des viandes rouges ont atteint de nouveaux sommets au Maroc, provoquant une vague de mécontentement parmi les consommateurs et les professionnels du secteur de la restauration et du traiteur. Selon les dernières informations, les tarifs de la viande ovine dans les marchés de gros varient désormais entre 100 et 110 dirhams le kilogramme, tandis que ceux de la viande bovine se situent entre 110 et 130 dirhams.
Cette augmentation constante des prix suscite une colère grandissante chez les consommateurs qui voient leur pouvoir d’achat diminuer. «C’est devenu insoutenable. Nous ne pouvons plus nous permettre d’acheter de la viande rouge pour nos familles», témoigne une mère de famille à Casablanca. Les professionnels du secteur de la restauration et du traiteur ne sont pas en reste. La hausse des coûts des matières premières met en péril la viabilité de nombreuses entreprises. «Nous devons revoir nos menus et nos prix, ce qui risque de faire fuir notre clientèle», déplore un restaurateur de Marrakech.
Contacté par Le Site info, un professionnel du secteur a expliqué que cette hausse des prix est principalement due à la sécheresse qui sévit dans le Royaume depuis plusieurs années, ainsi qu’au retard des précipitations. «Les prix des viandes rouges risquent de grimper davantage dans les prochaines semaines», a-t-il averti, laissant entendre que la situation pourrait encore empirer.
Cette situation a également attiré l’attention des responsables politiques. Fadwa Mohsine El Hayani, députée du Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), a interpellé le ministre de l’Agriculture, Mohamed Sadiki, à la chambre des représentants, demandant quelles mesures étaient prévues pour réguler les tarifs des viandes rouges. Elle a insisté sur la nécessité de trouver des solutions durables pour stabiliser le marché et protéger les consommateurs.
Face à cette flambée des prix, les professionnels du secteur appellent à des actions rapides et efficaces. «Il est urgent de mettre en place des mesures pour soutenir les éleveurs et assurer un approvisionnement régulier en viande rouge à des prix raisonnables», souligne un boucher du marché central de Rabat. Les consommateurs, de leur côté, espèrent des réponses concrètes et rapides des autorités pour alléger la pression sur leur budget alimentaire.
En attendant des solutions, la grogne ne fait que croître, et la question des prix des viandes rouges reste au cœur des préoccupations de tous les Marocains.
Les marocains viennent juste de faire une overdose en viande rouge , Aid Al Adha oblige en détruisant plus de 30% de leur consommation annuelle, en moins de 2 semaines et en disséminant plus de 60% du cheptel national ovin. Quand une tradition religieuse réduit l’offre devant des consommateurs résolument carnivores.
Corrigez vos informations. Il ne s’agit pas d’une tradition religieuse, mais plutôt d’une Sunna prophétique honorable. L’une des raisons de la flambée des prix des biens de consommation est la spéculation, l’avidité et la rente économique.
De toute façon c est bien que la viande soit cher , déjà la viande distribué au maroc n est pas saine tout simplement les produits que mange le bétail pour l engraissement contient des produits dangereuses même cancérigène je visite beaucoup la compagne , quand je regarde les emballages de la nourriture du bétail leur composition laisse des doutes sur la qualité de la viande et je constate des cas de maladies inexistante il y a 50ans