La Fédération royale marocaine de football (FRMF) continue d’enrichir son équipe technique en recrutant Laurent Karim Agouazi, ancien international algérien, en tant que directeur technique club. Cette nouvelle a été confirmée par Agouazi lui-même sur ses réseaux sociaux. « Très heureux de vous annoncer ma signature pour les 3 prochaines années avec la Fédération royale marocaine de football en tant que directeur technique club. Un projet magnifique et excitant », a-t-il écrit sur LinkedIn, exprimant sa joie et son enthousiasme pour cette nouvelle étape de sa carrière.
À 40 ans, Agouazi, qui a principalement évolué en France, a marqué sa carrière dans plusieurs clubs tels que le FC Metz, Istres, Tours FC, Caen, Besançon et Boulogne. Bien qu’il ne compte que deux sélections avec l’équipe nationale algérienne, entre 2013 et 2014, son expérience et sa connaissance du football européen seront des atouts précieux pour le développement du football marocain.
Jusqu’à récemment, Agouazi était en charge de la formation des jeunes talents au FC Metz, où il supervisait les catégories U17 et U19. Responsable de la préformation depuis l’été 2023, il a décidé de relever de nouveaux défis en rejoignant la FRMF. Le club messin a salué son engagement et sa contribution, tout en lui souhaitant bonne chance pour la suite de sa carrière professionnelle.
Cependant, il est important de préciser, comme l’a souligné le journaliste Nabil Djellit dans un post sur X, que Laurent Agouazi ne sera pas le Directeur technique national (DTN) du football marocain, poste occupé par le Belge Chris Van Puyvelde depuis juillet 2022. Agouazi se concentrera sur la formation au sein d’un centre affilié à un club de la Botola, contribuant ainsi à l’essor du football local.
Cette nomination démontre une fois de plus l’ouverture du Maroc et son engagement à valoriser les compétences, quelles que soient les origines ou les nationalités. En intégrant Agouazi, la FRMF fait le choix de l’expertise et de la diversité pour renforcer ses structures et accompagner le développement des jeunes talents.
Le Maroc montre, à travers cette décision, qu’il sait faire la part des choses entre les enjeux sportifs et les tensions politiques. Le Royaume a toujours su distinguer les sphères de la politique, du sport, de la culture et d’autres domaines, prônant des valeurs de respect et de coopération. Ce recrutement s’inscrit dans cette logique, soulignant que le sport reste un terrain d’union et de développement, loin des considérations politiques.