Pour ne citer que les deux dernières d’entre elles, le conflit opposant Israël et l’Iran, auquel vient s’ajouter l’irruption des États-Unis, est devenu le terrain favori, privilégié par des auteurs de fausses informations, des « fake news », mandatés par la propagande d’Alger, qui a mis en œuvre une vraie stratégie destinée à nuire au Maroc.
Chaque jour a son lot de mensonges et de contre-vérités pour faire passer le Royaume pour ce qu’il n’est pas, sans que Rabat ne juge nécessaire de les démentir par des communiqués, ce qui, en soi, est compréhensible : le silence étant souvent une réponse.
Surtout quand il s’agit de fausses informations fabriquées de toutes pièces.
Ainsi, celle prétendant une alliance incontestable du Maroc avec Israël dans sa guerre contre l’Iran, dans le cadre d’une coopération militaire que le Maroc n’a d’ailleurs jamais niée — mais de là à coopérer sur le champ de bataille, il y a un pas que le Maroc n’est pas prêt de franchir, sans besoin de le préciser.
Les mêmes auteurs de ces ignominies sont allés jusqu’à récidiver plus tard, en affirmant que deux soldats marocains en formation en Israël étaient morts pendant des bombardements iraniens sur une base israélienne, poussant leur outrecuidance mensongère jusqu’à l’utilisation d’un faux document avec en-tête du bureau israélien à Rabat pour attester de ces décès.
C’est à croire que si cette guerre se prolonge, l’on pourra compiler de quoi faire un livre avec toutes ces informations fantaisistes auxquelles ne croient que leurs auteurs, rétribués par des services secrets algériens en mal d’inspiration.
Par Jalil Nouri