Les institutions européennes sont confrontées à une situation complexe suite à un arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), remettant en cause les accords de pêche avec le Maroc et menaçant durablement les intérêts halieutiques de l’UE. Le 17 octobre, la Commission Pêche du Parlement européen a vu ses eurodéputés exiger des réponses claires de la part de la Commission européenne sur la stratégie à adopter pour sortir de cette impasse.
Le partenariat halieutique entre l’Europe et le Maroc, en place depuis l’adhésion de l’Espagne à la CEE, permet à 128 navires de 10 États membres de pêcher dans les eaux marocaines en échange d’une contribution annuelle moyenne de 40 millions d’euros. L’Espagne, principal bénéficiaire avec 92 navires, dépend de ces accords pour 20 % de sa production totale. C’est pourquoi les eurodéputés espagnols, notamment la présidente de la Commission Pêche, élue de Cadix, ont mis une pression considérable sur la Commission pour résoudre ce casse-tête juridique.
À cette crise s’ajoute la récente prolongation de l’accord de pêche entre le Maroc et la Russie. Alors que l’UE a imposé 13 trains de sanctions contre Moscou suite à l’invasion de l’Ukraine, cet accord maroco-russe est perçu comme un revers stratégique majeur pour Bruxelles. La Russie, malgré les sanctions, continue de renforcer sa présence économique mondiale, tandis que l’UE peine à maintenir son partenariat avec Rabat.
En parallèle, la Chine, avec sa flotte de pêche massive subventionnée, exerce une concurrence déloyale, en particulier en Afrique de l’Ouest, menaçant les réserves halieutiques. Cette situation aggrave les inquiétudes européennes sur la sécurité alimentaire et la durabilité des ressources.
Dans ce contexte tendu, l’Europe se retrouve dans une position délicate et doit, plus que jamais, préserver son partenariat stratégique avec le Maroc pour sécuriser ses intérêts halieutiques dans l’Atlantique.
On doit toujours attendre les autres venir pêcher .. comme si durant toutes ces années on est pas capable de developer une industrie nationale exportatrice de notre propre produit .. on est toujours en attente d’un Francois ou d’un Jean Paul de venir valider nos frontière et au passage conclure un accord à deux dirham le mètre pour louer ces même frontières pour les exploiter au laser et avec la plus capitalistique des méthodes « méthodes prohibé dans leur zone EU… parceque leurs richesse à eux n’est pas à exploiter » …… et en dépit de cette « fdi7a » ils ont le culot de négocier et faire semblant de refuser… justement pour gonfler leur commission …
Every year is a good year to be a colonialist .. as long as Corruption is thriving in Africa .. Europe will never have to worry !