Les autorités bruxelloises prévoient le même dispositif policier que jeudi dernier, mardi au centre le la capitale, en vue du match qui opposera le Maroc à l’Espagne, au stade des huitièmes de finale de la Coupe du monde de football, au Qatar, a affirmé lundi soir le bourgmestre de la Ville de Bruxelles, Philippe Close (PS).
“Lors du premier match (Belgique-Maroc, NDLR), le 29 novembre, la philosophie d’intervention était a priori axée sur la tolérance d’une foule festive, la protection du site des Plaisirs d’hiver, le maintien de l’ordre public et la restauration de celui-ci s’il échet…Vous avez pu voir que jeudi nous avons renforcé encore notre personnel toujours dans la structure Gold (coordonnant l’action des zones de police et les renforts de la police fédérale, NDLR). La police ensemble avec les anciens des quartiers a réussi à calmer la situation. Le même dispositif va être utilisé demain”, a expliqué le bourgmestre.
Philippe Close était interrogé par plusieurs conseillers communaux de l’opposition (MR-Open Vld, Engagés-CD&V, PTB) sur les actes de violence qui se sont produits à l’occasion du match qui a opposé le Maroc à la Belgique le 29 novembre dernier.
Collaboration
Le bourgmestre a notamment souligné que le 29 novembre dernier, comme pour tous les grands évènements se déroulant sur le territoire de la Ville, il y a eu une collaboration étroite avec les autres zones de police, la Région, le fédéral, les pompiers, les services médicaux, la STIB… Des réunions de préparation et briefings ont eu lieu avant et des débriefings après. Le chef de corps de Polbru Michel Goovaerts était le goldcommander pour toute la région. Tous les services étaient rassemblés dans le centre de crise régional dès le début de l’après-midi, en ce compris le bourgmestre de la Ville, a-t-il précisé.
“Chaque dégât est un dégât de trop”
“Grâce à cette unité de commandement et à la collaboration entre les zones de police et la police fédérale, nous avons pu contenir les incidents sur une avenue avec un dispositif qui protégeait le centre-ville et Plaisir d’hiver. Chaque dégât est un dégât de trop dont les premières victimes sont les commerçants et riverains du quartier Lemonnier. Je ne vais jamais l’accepter. Il n’y a pas d’excuses pour cette violence”, a-t-il ajouté.
Source ; 7sur7.be