En juillet, la Russie a consolidé sa position parmi les principaux fournisseurs de blé tendre du Maroc, se classant deuxième derrière la France. Selon les données de la Fédération nationale des négociants en céréales et légumineuses (FNCL), la Russie a exporté 149.050 tonnes de blé tendre vers le Royaume, représentant plus de 22% des 674.053 tonnes importées au cours de ce mois.
Cette performance marque un retour en force de la Russie dans le paysage des approvisionnements en blé tendre du Maroc. La France reste néanmoins le principal fournisseur avec 150.882 tonnes, suivie par la Bulgarie (88.182 tonnes), l’Allemagne (87.257 tonnes) et la Roumanie (85.890 tonnes). D’autres fournisseurs notables incluent l’Ukraine (68.590 tonnes), la Pologne (31.747 tonnes) et le Canada (12.454 tonnes).
Un Retour en Force
Les importations de blé tendre en juillet sont significativement plus élevées que celles des mois précédents, atteignant 674.053 tonnes, contre 377.625 tonnes en juin et 239.021 tonnes en mai. Cette augmentation des importations témoigne de l’importance croissante de la Russie comme fournisseur stratégique pour le Maroc.
Durant le premier semestre de l’année, la Russie était le troisième fournisseur du Maroc avec un volume de 209.689 tonnes, derrière la France (1.474.285 tonnes) et l’Allemagne (402.811 tonnes). En mai dernier, la Russie avait même surpassé la France, qui dominait les exportations vers le Maroc depuis 2019, grâce à une exportation de 61.863 tonnes, représentant plus de 26% des importations de ce mois.
Perspectives et Enjeux
La montée en puissance de la Russie sur le marché marocain du blé tendre s’inscrit dans un contexte global où la sécurité alimentaire et la diversification des sources d’approvisionnement deviennent des enjeux majeurs. Pour le Maroc, maintenir une variété de partenaires commerciaux est essentiel pour assurer la stabilité des prix et la disponibilité des ressources.
La Russie confirme son rôle clé dans l’approvisionnement en blé tendre du Maroc, un secteur vital pour la sécurité alimentaire du Royaume. La dynamique actuelle pourrait présager une redistribution des parts de marché parmi les fournisseurs traditionnels et émergents.