Le Maroc n’a pas attendu la mobilisation du monde arabe pour montrer sa solidarité avec le peuple palestinien après la menace de Donald Trump de le déplacer. Il a également agi pour régler une affaire de fonds palestiniens détenus par Israël et issus des taxes, que le gouvernement palestinien pourra récupérer grâce à une intervention de Mohammed VI.
C’est une source officielle palestinienne qui a révélé cette médiation et tenu à remercier le souverain marocain pour son entremise dans ce déblocage, qui constitue un soulagement important. Le même responsable palestinien a rendu hommage au roi Mohammed VI pour ses efforts en tant que président du Comité Al-Qods et pour le programme de soutien mené en faveur des habitants de la ville sacrée.
Ce témoignage intervient en pleine propagande algérienne, visant à faire croire que le Maroc aurait donné son accord aux États-Unis pour un déplacement des Palestiniens sur ses terres situées au Sahara marocain. Ce sujet constitue une fixation du pouvoir algérien, pressé de semer la zizanie entre le Maroc et ses frères arabes.
Le chef de la diplomatie marocaine a opposé un démenti formel à ces allégations et attend désormais le prochain sommet de la Ligue arabe, prévu le 27 février, pour clamer haut et fort le refus du Maroc de voir un tel déplacement des Palestiniens se produire, où que ce soit. D’ailleurs, le royaume n’est pas seul dans cette position, puisque aucun pays arabe n’a accepté ce principe, malgré toutes les pressions exercées par Donald Trump et Netanyahou, ce dernier étant même allé jusqu’à solliciter les Saoudiens.
Par Jalil Nouri
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