Depuis quelques années, de nombreux observateurs se demandent si la Tunisie est en train de devenir un « protectorat » algérien.
Selon Le Monde, l’Algérie serait accusée de dicter l’agenda du président tunisien Kaïs Saïed et d’utiliser l’arme du gaz et la fermeture des frontières terrestres pour y parvenir.
La Tunisie, qui se trouve près de la banqueroute financière, aurait fini par céder à certaines exigences de l’Algérie en échange de son aide financière. Toutefois, Kaïs Saïed a commencé à susciter les doutes et les craintes d’Alger, notamment en raison des rumeurs selon lesquelles il serait en train de lancer un processus de normalisation des relations avec Israël.
En réponse, l’Algérie aurait mené des manœuvres pour contraindre la Tunisie à se rallier définitivement à son camp, notamment en utilisant l’arme du gaz et en fermant les frontières algéro-tunisiennes. Ces actions ont gravement affecté l’économie tunisienne et ont provoqué la colère de la population.
En outre, l’Algérie aurait également tenté de renforcer son influence en Tunisie en finançant des partis politiques et en soutenant certains candidats aux élections. Malgré ces efforts, il reste incertain si l’Algérie parviendra à faire de la Tunisie un protectorat.