Dans une société en constante évolution, la perception du mariage et des relations change radicalement. Récemment, Actu-maroc a mené une enquête fascinante auprès de 100 jeunes hommes célibataires marocains âgés de 20 à 40 ans pour comprendre leurs perspectives sur le mariage. L’étude a révélé des attitudes variées et des préférences étonnantes qui reflètent les réalités économiques et sociales actuelles.
La première question posée était de savoir s’ils souhaitaient se marier. Un peu plus de la moitié, 56%, ont répondu par l’affirmative. Cependant, les 44% restants qui ont choisi de rester célibataires ont cité le coût élevé de la vie comme un obstacle majeur, exprimant des inquiétudes quant à leur capacité à subvenir aux besoins d’une famille.
Pour ceux qui envisageaient le mariage, l’âge idéal de l’épouse était généralement situé entre 22 et 28 ans, bien qu’il y ait eu quelques exceptions. En ce qui concerne la situation financière de la future épouse, une écrasante majorité de 87% a exprimé le désir de se marier avec une femme ayant un emploi stable et un salaire, reflétant un besoin croissant de soutien mutuel dans le ménage.
Sur la question des enfants, la majorité (79%) souhaite avoir 1 à 2 enfants. Cependant, un pourcentage significatif (21%) a choisi de ne pas avoir d’enfants, citant à nouveau des préoccupations financières, en particulier en ce qui concerne les frais de scolarité.
Peut-être l’aspect le plus polarisant de l’enquête était la question de la virginité de la future épouse. Une majorité de 72% a exprimé le désir d’épouser une femme vierge, tandis que 28% ont indiqué que cela n’était pas une préoccupation, soulignant l’importance de l’harmonie et de la compréhension mutuelles au sein du couple.
Parmi les voix divergentes, Bachir, commerçant de 29 ans, a partagé une déclaration frappante : « Je cherche une épouse de moins de 20 ans, dédiée à la maison, à nos futurs enfants, et à moi. Pour moi, le mariage c’est l’amour et le respect des traditions, où chacun a un rôle défini. Je préfère que ma femme ne sorte qu’avec moi ou des membres féminins de ma famille, préservant ainsi nos valeurs, la sécurité et l’harmonie familiale, fidèles à mes principes traditionnels. »
En contraste, Samir, un banquier de 31 ans, a une perspective différente : « Pour moi, la virginité de la future épouse n’est pas une exigence. J’accepte que chacun ait un passé, y compris moi-même. Il est essentiel d’être réaliste et compréhensif pour établir une relation solide. Ce qui importe, c’est notre capacité à accepter notre passé sans qu’il ne définisse notre avenir. La connexion, le respect et la compréhension mutuelle sont fondamentaux pour une vie de couple harmonieuse. Toutefois, j’exige la fidélité dans notre union, car c’est la base de la confiance et du respect mutuel. Laissons le passé derrière nous et concentrons-nous sur la construction d’un avenir meilleur ensemble. »
Cette enquête offre un aperçu fascinant des attitudes changeantes envers le mariage chez les jeunes hommes marocains, où les considérations économiques semblent prévaloir sur les traditions. Restez connectés pour découvrir les résultats de l’enquête auprès des jeunes femmes, qui seront publiés demain. sur Actu-Maroc.
.
L’article offre un aperçu stéréotypé du mariage au Maroc, basé sur les opinions de seulement quelques individus. Il manque de diversité dans les perspectives et semble ignorer la complexité des attitudes modernes envers le mariage. De plus, il ne prend pas en compte les voix des femmes, ce qui est crucial pour un sujet aussi bilatéral
La vision moderne du mariage présentée par Samir, le banquier, semble trop idéalisée et déconnectée des réalités culturelles et sociales marocaines. Bien qu’il prône l’ouverture et la compréhension, sa position sur la virginité et la fidélité peut être perçue comme contradictoire, sous-estimant peut-être l’importance des traditions et des valeurs familiales profondément enracinées dans la société marocaine.
Personnellement, je suis pour le célibat qui offre liberté et indépendance, permettant de se concentrer sur le développement personnel, professionnel et de poursuivre des passions sans contraintes relationnelles.
Il aurait fallut poser la question aux femmes aussi et pouvoir à la fin faire un diagnostic puisque l’égalité entre les deux sex est un sujet en constante évolution !!!