Le Festival International du Film de Marrakech a eu l’excellente idée de programmer, à la fin de la semaine écoulée, une rencontre avec la grande star italienne Monica Bellucci autour du film-documentaire Maria Callas: Lettres et Mémoires, dans lequel elle tient le haut de l’affiche. La projection de cette œuvre du réalisateur Yannis Dimollitsas, où elle interprète le rôle de la diva, sublime le personnage avec une sensibilité telle que seule la cantatrice pouvait se prévaloir dans le monde de l’opéra. Maria Callas a transformé cet univers avec sa voix, sa présence et, en somme, son art magique qui a ébloui les foules.
Sublime dans ce rôle difficile, l’actrice italienne au charme méditerranéen et au parcours long et brillant a également captivé le public et les médias au cours de ses échanges après la projection du film, lors de la séquence « Conversations » organisée dans la salle du Musée Yves Saint Laurent de la ville ocre. Devant une assistance hétéroclite, la star a longuement expliqué, avec son accent italien attachant mais dans un français parfait, comment elle est entrée dans le rôle de la diva et combien il lui a été difficile d’en sortir, longtemps après le tournage du film, tant elle avait été bouleversée par les étapes mouvementées de la vie de Maria Callas.
Pour couronner le tout, Monica Bellucci a enthousiasmé la salle avec des mots choisis et sincères pour exprimer son amour pour le Maroc et ses habitants, qu’elle considère comme son second pays.
Par Jalil Nouri
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