L’affaire très grave du décès simultané et récent de trois femmes enceintes dans une clinique, dont deux le même jour, continue d’occuper l’espace médiatique et suscite de nombreuses questions sur les raisons de cette tragédie qui a endeuillé leurs familles. Les nombreux habitués des réseaux sociaux demandent avec insistance une enquête approfondie.
Le plus troublant dans ce drame reste la similitude des circonstances entourant les trois décès survenus dans cette même clinique de Casablanca, Jnane Tadart. À chaque fois, des complications pendant l’accouchement ont débouché sur un décès, des complications attribuées par les proches des victimes au personnel médical.
À titre d’exemple révélateur, l’une des femmes décédées avait subi deux anesthésies au cours de son accouchement : une première anesthésie locale, suivie d’une anesthésie générale. Elle a malheureusement perdu la vie lors de son réveil, alors que son mari avait été assuré que son épouse et leur bébé, admis la veille dans cet établissement, se portaient bien. Le même scénario tragique devait malheureusement se produire quelques heures plus tard, ajoutant à la confusion et à l’indignation des familles, comme si une malédiction s’abattait sur la clinique.
Plusieurs ONG se sont saisies de cette affaire énigmatique, exigeant une enquête approfondie pour faire la lumière sur les responsabilités. Elles réclament notamment l’audition du directeur de la clinique mis en cause, ainsi que de son personnel médical, y compris l’obstétricien, l’anesthésiste et le réanimateur. Une plainte a par ailleurs été déposée auprès de la Cour d’Appel de Casablanca afin de définir les responsabilités et d’éviter que de telles tragédies ne se reproduisent.
Par Jalil Nouri
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