Les récents développements dans la question du Sahara marocain témoignent d’une avancée significative en faveur du Royaume. Alors que les dernières poches du séparatisme, encore présentes dans les camps de Tindouf et dans l’esprit des dirigeants algériens, tentent de résister, les succès diplomatiques du Maroc se multiplient. Deux événements majeurs viennent récemment consolider la souveraineté marocaine sur ses provinces du sud : l’ouverture officielle d’un consulat général du Tchad à Dakhla et le soutien renouvelé de la République dominicaine à l’initiative marocaine d’autonomie.
Le Tchad, par l’intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères, a inauguré mercredi dernier un consulat général à Dakhla, portant à 29 le nombre de représentations consulaires dans les provinces du sud, dont 17 à Dakhla. Cette ouverture coïncide symboliquement avec la célébration de l’anniversaire de la récupération de Oued Eddahab, marquant un soutien important de ce pays d’Afrique centrale, reconnu pour son influence sur le continent, à la position marocaine.
Parallèlement, le président dominicain, Luis Abinader, a reçu Nasser Bourita, ministre marocain des Affaires étrangères, réaffirmant le soutien inébranlable de son pays à la souveraineté marocaine sur le Sahara et annonçant l’ouverture prochaine d’un consulat à Dakhla. Ce geste s’inscrit dans la dynamique internationale croissante en faveur de la solution d’autonomie proposée par le Maroc, solution que la République dominicaine qualifie de « seule et unique » pour résoudre ce conflit.
Selon Abdel Fattah El-Fatihi, directeur du Centre d’études africaines, ces développements resserrent l’étau autour du projet séparatiste algérien, alors que de plus en plus de nations soutiennent la position marocaine. El-Fatihi souligne que l’adhésion du Tchad à cette dynamique, pays influent en Afrique, affaiblit davantage la position du Front Polisario au sein de l’Union africaine.
Lahcen Akritit, analyste politique, considère que l’afflux de soutien international pour le Maroc résulte d’une stratégie diplomatique efficace, combinant la défense de la cause du Sahara aux Nations Unies avec des initiatives bilatérales solides. Il souligne que la reconnaissance par les grandes puissances européennes et américaines a ouvert la voie à une série d’appuis en provenance d’Amérique latine et d’Afrique, accélérant ainsi la résolution définitive de ce conflit.
L’analyste prédit également que ces succès diplomatiques feront partie intégrante des discussions lors de la réunion du Conseil de sécurité de l’ONU en octobre 2024, où le rapport du Secrétaire général Antonio Guterres mettra en lumière ces avancées significatives. Cette série de victoires positionne le Maroc sur une trajectoire décisive vers la clôture définitive du dossier du Sahara.
En conclusion, l’Algérie a indéniablement perdu la bataille diplomatique face à un Maroc légitime et soutenu par la communauté internationale. Il est désormais temps pour Alger de tourner la page sur ce dossier et de se concentrer sur ce qui est véritablement crucial : améliorer son économie nationale et répondre aux besoins de sa population. En mettant l’accent sur ces priorités, l’Algérie pourrait non seulement redorer son image sur la scène internationale, mais aussi bâtir un avenir plus prospère pour son peuple.