L’Algérie cherche une médiation pour apaiser les tensions régionales

Le régime militaire en Algérie se retrouve confronté aux répercussions de ses décisions impulsives envers plusieurs pays, notamment les Émirats arabes unis (EAU), avec lesquels des tensions ont éclaté. Selon des sources exclusives de la « Maghreb Intelligence », le gouvernement algérien a discrètement sollicité la médiation de l’État koweïtien pour rétablir les relations tumultueuses avec les EAU depuis 2021.

Les accusations réciproques entre l’Algérie et les EAU sont monnaie courante. Alger avait précédemment accusé les EAU de conspirer contre sa sécurité nationale en soutenant l’alliance entre le Maroc et Israël et en encourageant des mouvements hostiles dans la région. En retour, les EAU accusent l’Algérie de soutenir des activités hostiles envers leurs intérêts en Afrique du Nord et au Sahara.

Cette démarche survient à un moment où le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, reconnaît la nécessité de calmer les tensions avant les élections présidentielles de 2024. Il est conscient des risques d’un conflit prolongé avec l’une des puissances les plus influentes du monde arabe et islamique, surtout après l’adhésion des EAU au groupe BRICS lors de la récente réunion à Johannesburg.

En sollicitant le soutien du Koweït, l’Algérie cherche également à améliorer ses relations avec le Conseil de coopération du Golfe (CCG), où l’Arabie saoudite joue un rôle clé. Cependant, il est crucial de souligner que les relations entre l’Algérie et l’Arabie saoudite sont déjà tendues, surtout après le refus catégorique de l’Algérie d’accepter la médiation saoudienne dans le conflit qui l’oppose au Maroc. Cette dynamique complexe souligne les défis diplomatiques auxquels l’Algérie est confrontée dans sa quête pour apaiser les tensions régionales.