Le refus de l’adhésion de l’Algérie au groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) a engendré des accusations enflammées de la part de sources algériennes, pointant du doigt le Maroc, Israël et l’Inde comme responsables de ce rejet. Le président sud-africain a annoncé le 24 août l’entrée de l’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, de l’Égypte, de l’Éthiopie, de l’Iran et de l’Argentine dans ce groupe, tandis que la demande algérienne a été rejetée.
Des «sources très bien informées» en Algérie prétendent que le Premier ministre indien, Narendra Modi, aurait opposé un refus catégorique à l’adhésion de l’Algérie, mettant en péril les plans de l’organisation. Ces sources accusent Modi d’avoir manipulé ses pairs pour céder à ses prétendus caprices, bloquant ainsi l’adhésion de l’Algérie.
Ces allégations vont jusqu’à affirmer que le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, aurait eu une conversation téléphonique avec son homologue indien, Subrahmanyam Jaishankar, le 20 août, suggérant une implication directe du Maroc et d’Israël dans le sabotage présumé de la candidature algérienne.
Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a évité de pointer du doigt spécifiquement les parties responsables du refus, mais a souligné que l’Algérie continuera à défendre ses intérêts et à promouvoir la multipolarité dans les relations internationales. Alors que l’Algérie reste engagée dans d’autres cadres de coopération, tel que le Conseil de sécurité de l’ONU, elle se retrouve au cœur d’une controverse diplomatique alimentée par des allégations de manipulation et de sabotage politique.
Ces récentes accusations lancées par l’Algérie envers le Maroc, dans le contexte du refus d’adhésion aux BRICS, reflètent une dynamique complexe entre les deux voisins. L’incapacité à adhérer à ce groupe économique majeur semble avoir exacerbé les tensions préexistantes. L’incroyable mais vrai scénario de blâmer systématiquement le voisin pour tout échec ou revers suggère une situation où les enjeux politiques et les rivalités régionales continuent d’influencer les relations entre les deux pays.