Des déclarations récentes de Fouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du Budget et président de la Fédération royale marocaine de football, sur l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en 2025 ont provoqué une panique en Algérie. Le ministre a affirmé que le Maroc accueillerait des matchs de la compétition, ce qui a conduit à des réactions indignées de la part de médias et de personnalités algériennes.
Suite à cette situation, la Confédération africaine de football (CAF) a été sollicitée par la Fédération algérienne de football (FAF) pour obtenir des explications. Certains en Algérie considèrent les déclarations de Lekjaa comme un manque de respect envers la FAF et les règlements en vigueur, tandis que d’autres les voient comme une preuve de l’influence du Maroc sur la CAF.
Face à cette polémique, la FAF a même évoqué la possibilité de retirer la candidature de l’Algérie pour l’organisation de la CAN 2025 si des irrégularités sont avérées. La décision finale sur le pays hôte de la compétition sera annoncée par la CAF en septembre.
Cette agitation survient dans un contexte où le président de la FAF, Djahid Zefizef, se présente à l’élection du comité exécutif de la CAF lors de la prochaine assemblée générale ordinaire. Des tensions sont également apparues entre le Maroc et l’Algérie quant au soutien de leurs candidats respectifs.
La question de l’organisation de la CAN 2025 reste ainsi incertaine et suscite des débats passionnés dans les deux pays. La rivalité sportive et politique entre l’Algérie et le Maroc se reflète à travers cette situation, mettant en lumière l’enjeu majeur que représente l’accueil d’un événement sportif d’une telle envergure sur le continent africain.