Le projet d’union régionale maghrébine sans le Maroc, initié par Alger, continue de rencontrer des obstacles. Récemment, la Tunisie a réévalué la définition de ce projet algérien, après que la Libye a pris du recul et que la Mauritanie n’a jamais répondu à l’invitation.
Suite au soutien algérien accordé au nouveau secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe (UMA), la Tunisie, sous la présidence de Kaïs Saied, a cherché à rassurer sur l’avenir du groupe régional. Le ministre des Affaires étrangères tunisien, Nabil Ammar, a affirmé que les réunions tripartites entre la Tunisie, la Libye et l’Algérie étaient de nature consultative et visaient à améliorer les relations et à renforcer la coopération conjointe. Il a précisé que ces réunions ne se substituaient pas à l’UMA, considérée comme un choix stratégique et un acquis civilisationnel.
Dans une interview accordée à Assabah News, Nabil Ammar a souligné que ce mécanisme consultatif ne constituait pas une alternative à l’Union du Maghreb Arabe. Il a insisté sur le fait que la Tunisie et les autres États membres s’efforcent de surmonter les obstacles à la mise en œuvre de l’UMA. Le ministre a également évoqué la volonté des dirigeants des trois pays de renforcer la coordination sur les défis sécuritaires, notamment la migration irrégulière et le crime transfrontalier.
Nabil Ammar a affirmé que le mécanisme consultatif tripartite vise à établir des relations avec d’autres pays et groupes régionaux dans le respect mutuel et la non-ingérence. Il reste ouvert à toute volonté politique sincère partageant les mêmes priorités, loin de la politique des axes et des ingérences extérieures.
Ces déclarations interviennent après le soutien du ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, au nouveau secrétaire général de l’UMA, Tarek Ben Salem. Elles marquent un recul pour la Tunisie, alors que le projet d’union régionale se limitait initialement à Alger et Tunis, la Libye ayant rapidement fait un pas en arrière.
le monde entier veut un monde sans l’Algérie, et les algériens le savent mieux que quiconque…
L’UMA NE DOIT PAS SE LIMITER AUX DÉCLARATIONS DES UNS ET DES AUTRES,
l’UMA doit avoir la priorité sur les politiques internes de chaque pays du Maghreb, les peuples maghrébins doivent avoir le droit, la priorité et l’opportunité de voyager, investir et jouir de ses droits malgré les responsables de si. Pays si ils sont tordus et contre.
À ce moment là, on peut parler de l’UMA …