L’Algérie : prise de fièvre inexplicable pour le zellige

Dans une série d’actions plutôt rocambolesques, l’Algérie a récemment déclaré sa volonté d’inscrire le zellige, cet art ancestral marocain, au patrimoine de l’UNESCO. Mais quelle mouche a piqué les autorités algériennes pour tenter de s’approprier un art qui n’est pas le leur ?

Le zellige, ce joyau de l’artisanat marocain, est au cœur d’une controverse diplomatique entre le Maroc et l’Algérie. La ministre algérienne de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, a annoncé avec fracas cette démarche lors d’une cérémonie officielle à Béjaïa. Cependant, cette tentative semble être un coup d’épée dans l’eau, car la propriété intellectuelle du zellige est fermement entre les mains du Maroc depuis son inscription à l’OMPI en 2015.

L’Algérie, dans un exercice d’égarement politique, tente de se prévaloir d’une tradition qui ne lui appartient pas. Les quelques vestiges de zellige en Algérie ont été restaurés par des artisans marocains, ce qui souligne l’absence de savoir-faire algérien dans ce domaine. Les experts s’accordent à dire que l’inscription du zellige au patrimoine immatériel de l’UNESCO par l’Algérie est peu probable, voire impossible.

Cette démarche, qualifiée de propagande par le Maroc, démontre une fois de plus les agissements politiques erratiques du régime algérien. Pendant ce temps, le Maroc continue de préserver et de promouvoir son patrimoine culturel, comme en témoigne la récente offre d’une magnifique fontaine zellige à l’Union africaine.

Alors que le Maroc travaille à inscrire le caftan au patrimoine immatériel de l’UNESCO, l’Algérie semble s’embourber dans des querelles futiles. Cette tentative infructueuse de s’approprier le zellige ne fait que mettre en lumière la vacuité des revendications algériennes et renforcer la position incontestée du Maroc en tant que gardien légitime de cet art ancestral et de son patrimoine.