Des fastes de l’Elysée et du palais des hôtes de Marrakech, l’ancien président français Nicolas Sarkozy français a franchi ce matin la porte de la prison de la Santé à Paris pour se retrouver dans une cellule de 9 mètres carrés sans confort et dans un isolement total.
Les foules de soutiens s’étaient amassés devant son domicile parisien dès les premières heures de la matinée pour leur exprimer leur solidarité sans faille et lui affirmer qu’il seront là à son retour, une fois sa peine purgée, c’est à dire dans cinq ans, sans espoir de bénéficier d’une grâce de son successeur Macron, car la loi l’interdit pour ses délits d’autant plus que ce dernier n’a pas exprimé le moindre sentiment à son égard, encore moins influencer et peser sur le cours du procès.
Ce ne sont pas les seules présences de militants et d’admirateurs qu’il faut relever car d’autres messages et gestes de d’empathie et de soutiens continuent de parvenir. Pour sa dernière sortie publique, il avait tenu à organiser courageusement un cocktail de son prochain départ en détention pour une centaine d’invités devant lesquels il avait, larmes aux yeux, réaffirmé son innocence et l’injustice de la part des magistrats qui l’ont condamné.Il n’a pas du tout évoqué un projet de livre sur son séjour en prison ni s’il continuerait à travailler dans son cabinet d’avocats pour effacer les souvenirs de sa détention qui se fera à l’abri des autres prisonniers pour les promenades quotidiennes et les visites de ses proches qu’il recevra en aparté. Sur un autre plan, il ne sera pas soumis aux règlements touchant à la sécurité comme le reste de détenus et se verra bénéficier d’allègements dans les conditions de séjour.
Son épouse, l’ancienne et célèbre mannequin Carla Bruni, semble tenir le coup depuis l’annonce du verdict pour bien s’occuper de leur fille commune Giulia.
Toujours prêts à sauter sur de tels sujets, les journaux à grand tirage campent déjà sur les lieux de la prison à la recherche de scoops en usant de tous les stratagèmes.
Par Jalil Nouri