Une association marocaine des droits de l’homme a vivement condamné l’enlèvement de Mahmouda Ahmed Said, une réfugiée sahraouie, par les milices du Front Polisario dans les camps de Tindouf. Cet acte, survenu après que Mahmouda a protesté contre le vol de ses terres, déclenche une indignation généralisée. Cette affaire, remontant à trois ans, met en lumière les abus systématiques subis par Mahmouda, dont l’intimidation et la violence, dans un différend lié à la propriété, avec des ramifications jusqu’aux plus hautes sphères du Polisario.
L’association souligne le caractère injuste de cette situation, où les autorités algériennes ont délégué leur pouvoir judiciaire et sécuritaire, empêchant ainsi toute forme de recours équitable pour les Sahraouis vivant dans les camps. Malgré les appels répétés à la justice, Mahmouda a été enlevée devant le siège du Polisario, dans un acte de répression intolérable.
Dans ce contexte, l’association exhorte le gouvernement et le Parlement marocains à classer le Front Polisario comme organisation terroriste, soulignant sa menace pour la paix et la stabilité régionales. De plus, elle demande au Conseil des droits de l’homme d’intervenir pour protéger les habitants de Tindouf contre les violations continues de leurs droits.
Le mouvement « Sahraouis pour la paix » a également condamné l’enlèvement de Mahmouda et a appelé à mettre fin au vol des droits des réfugiés de Tindouf. Il met en garde contre la détérioration de la situation humanitaire dans les camps « la situation intérieure dangereuse dans laquelle vivent les camps de réfugiés, en raison des scènes de souffrance qui évoluent vers une crise humanitaire pouvant toucher les personnes présentes dans les camps, au milieu de la pauvreté, des conflits et des rivalités, et de la poursuite de la direction du Polisario en manipulant le destin des Sahraouis ».
Enfin, ces événements soulignent l’urgence d’une action internationale pour mettre fin aux abus et garantir la sécurité et les droits des réfugiés sahraouis. Le respect des droits de l’homme et la justice doivent prévaloir, et la complicité des autorités algériennes dans ces actes doit être dénoncée avec force.