Latifa Raafat, la célèbre chanteuse marocaine, s’est présentée au tribunal de Casablanca face au juge d’instruction pour aborder une affaire personnelle où elle est elle-même partie plaignante. Elle a déposé une plainte contre plusieurs individus, au Maroc et à l’étranger, pour diffusion de fausses enregistrements audio visant à nuire à des personnalités et institutions nationales.
Accompagnée de son avocat, Abdelfattah Zahrach, Raafat a expliqué aux médias que sa présence au tribunal ne la rend pas coupable mais victime dans cette affaire. Elle a également mentionné avoir subi récemment une opération chirurgicale au cou, s’excusant pour toute gêne occasionnée lors de sa brève allocution.
Zahrach a clarifié que Raafat cherchait à se constituer partie civile, distinctement de son rôle de témoin dans l’affaire précédemment médiatisée ‘Escobar du Sahara’. Selon l’avocat, suite à son implication en tant que témoin, Raafat est devenue la cible d’un réseau spécialisé dans le chantage, orchestré par Idris.F, qui a été arrêté en Italie suite à un mandat d’arrêt international du Maroc.
L’avocat a révélé que ce réseau avait tenté de manipuler Raafat en lui présentant un imposteur comme un officier de sécurité. Zahrach a exigé que les autorités judiciaires poursuivent tous les individus impliqués dans cette machination.
Lors d’une audience récente, Raafat a témoigné contre les fausses enregistrements diffusés en ligne, qui auraient été orchestrés par des membres du milieu artistique, dont le compositeur Badreddine, pour discréditer des figures et institutions nationales. Ces enquêtes pourraient révéler l’implication d’autres personnalités importantes.