Le siège de l’ONU à New York a été le théâtre d’une conférence de presse le lundi 30 octobre, au lendemain d’une attaque tragique à Es-Semara au Sahara marocain. L’ambassadeur Omar Hilale, représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, a vivement condamné les tirs de projectiles ayant causé la mort d’un civil et blessé trois autres, l’un d’entre eux gravement. Il a qualifié cette attaque de « terroriste » et d' »acte de guerre ».
Même si les enquêtes balistiques et techniques sont en cours, plusieurs signes pointent vers l’implication du Polisario. L’ambassadeur Hilale se base notamment sur un communiqué officiel du groupe armé séparatiste revendiquant des opérations dans la zone, ainsi que l’absence de démenti de leur part suite aux reportages médiatiques mondiaux sur l’incident.
L’attaque sur Es-Semara est gravement préoccupante, non seulement en raison de sa nature violente, mais aussi parce qu’elle vise délibérément des civils. Les répercussions juridiques et politiques de cet acte pourraient être importantes.
La tragédie qui a frappé Es-Semara réveille la douleur et l’indignation dans le cœur de chaque Marocain. La vie prise et les blessures infligées rappellent cruellement la réalité des menaces auxquelles le pays est confronté. L’engagement clair du Maroc, relayé par son ambassadeur à l’ONU, est un message fort adressé à la communauté internationale : le Royaume ne tolérera aucun acte qui met en péril la sécurité de ses citoyens et la stabilité de son territoire. Selon l’ambassadeur Hilale : ceux responsables de cet acte, ainsi que leurs soutiens, devront en répondre. Cette tuerie, profondément ressentie, ne sera pas pardonnée et le Maroc mettra tout en œuvre pour que justice soit faite.